Lena Horne At MGM + Stormy Weather + Cabin In The Sky

[FoxyBronx]

Chanteuse et actrice, Lena Horne avait le swing dans la peau. Rappelons qu'elle fut la première grande diva noire du cinéma hollywoodien. Des années avant que Dorothy Dandridge et Diahann Carroll ne connaissent la consécration, elle a ouvert la voie en s'illustrant dans bon nombre de comédies musicales de la MGM. C'est cette période glamour qui est retracée en 23 titres sur l'anthologie Lena Horne At Metro-Goldwyn-Mayer.

En bonus le contagieux Boogie Woogie Dream (1944), un de ses premiers soundies (l'artiste a débutée au cinéma en 1938).

[FoxyBronx]

En 1943 elle partage l'affiche de la comédie musicale de la 20th Century Fox, Stormy Weather, avec jazzman zoot Cab Calloway, le pianiste aux doigts de fée Fats Waller, le roi du tap dance Bill "Bojangles" Robinson et les acrobatiques Nicholas Brothers.
Cette B.O. a été rééditée plusieurs fois dans des versions tronquées mais le label grec Membran a depuis ressorti l'intégralité du soundtrack, soit 24 titres pour 69mn de musique.

[FoxyBronx]

La même année, au côté de Louis Armstrong, Duke Ellington, Ethel Waters et Eddie Rochester Anderson, elle apparait également à l'affiche du premier film de Vincente Minnelli.
Le soundtrack au 32 pistes de cette autre comédie musicale culte a été réédité par Turner Classic Music.

En bonus un soundies reprenant le fameux duo entre Lena Horne et Eddie Anderson :

[FoxyBronx]

En parallèle à sa carrière cinématographique, Lena Horne a enregistré de nombreux albums de jazz classique. Ceux des années 50/60 sont particulièrement notoires. Je recommande notamment la version longue double durée (21 titres) de l'album RCA "Stormy Weather" (1957), ainsi que le "Lena Like Latin" (1963) et "Lena Horne Sings Your Request" (1963) chez C.R.C. (Charter).

[Wonder B]

Ah tu ne pouvais me faire plus plaisir Foxy! Tu sais à quel point je vénère Stormy Weather où la beauté de Lena fait des ravages.
Dans Cabin In The Sky elle y est la tentatrice qui dévoie un homme marié du droit chemin... On peut comprendre aisément le pauvre bougre même si Ethel Waters chante si bien son désespoir.

Deux films absolument fabuleux et bien entendu deux scores musicaux de haute volée...