1973 : Les meilleurs albums Soul, Funk et Jazz-Funk
Funky admins : funkiness, Wonder B
1973 : Les meilleurs albums Soul, Funk et Jazz-Funk
Revpop vous propose dans ce topic de faire la liste de vos albums préférés.
Vu la pléthore d'albums géniaux qui sont apparus, je suggère de faire un topic par année. On ne fixera pas non plus un nombre d'albums (ex. les dix meilleurs ...) car je pense que c'est trop contraignant : vous pourrez en citer aussi bien deux (année maigre) qu'une trentaine (année pleine) ou voire plus.
Vous pourrez 'taper' sur toutes les "grandes" chapelles du genre : de la Soul au Funk en passant par le Jazz Funk. Suivant l'année, je préconise que le sujet soit intégré aux sous-forums "The Roots 60's/70's" (jusqu'en 1975) ou "The Boogie years 70's/80's".
Vous serez libre également de différencier au sein de votre liste plusieurs catégories d'albums comme par exemple les chefs d'oeuvre, les proches de la perfection et pour finir les excellents, ou bien faire des sous-listes par genre !
Vous pourrez à votre liste apporter quelques commentaires (pourquoi est-il si bon amha ?), joindre un extrait pour inciter l'internaute à l'écouter illico sur streaming ou vinyle.
(Pour vérifier l'année de votre album préféré, référez-vous aux sites Discogs et RYM ou au livre indispensable de John Lias)
Ca vous tente ?
Je remercie tous les contributeurs des précédents Best Of, plus particulièrement Bluesy, Old Mod, Mirsa, Sweetdre, Silverfox, FoxyBronx, ITJG, Funky Barbu, Wonder B, Phil, Funkiness, Wattstax, THX1138, Devantf, Jean, The Funky Whistler, Danny Wilde et Mr.S (par ordre d'apparition comme dans les grands films).
Maintenant, après avoir plongé dans les années soixante, sautons vers le futur pour nous retrouver en l'année 1973 !
Récapitulatif Revpop:
Les 15 albums 6 stars (Chefs d'oeuvre)
Les 28 albums 5.5 stars (Excellentissimes)
Les 34 albums 5 stars (Excellents) Part1 Part2
Et des dizaines d'autres albums recensés et acclamés par toute la communauté Funkology.
Rappel des autres années :
Best Of 1968
Best Of 1969
Best Of 1970
Best Of 1971
Best Of 1972
Vu la pléthore d'albums géniaux qui sont apparus, je suggère de faire un topic par année. On ne fixera pas non plus un nombre d'albums (ex. les dix meilleurs ...) car je pense que c'est trop contraignant : vous pourrez en citer aussi bien deux (année maigre) qu'une trentaine (année pleine) ou voire plus.
Vous pourrez 'taper' sur toutes les "grandes" chapelles du genre : de la Soul au Funk en passant par le Jazz Funk. Suivant l'année, je préconise que le sujet soit intégré aux sous-forums "The Roots 60's/70's" (jusqu'en 1975) ou "The Boogie years 70's/80's".
Vous serez libre également de différencier au sein de votre liste plusieurs catégories d'albums comme par exemple les chefs d'oeuvre, les proches de la perfection et pour finir les excellents, ou bien faire des sous-listes par genre !
Vous pourrez à votre liste apporter quelques commentaires (pourquoi est-il si bon amha ?), joindre un extrait pour inciter l'internaute à l'écouter illico sur streaming ou vinyle.
(Pour vérifier l'année de votre album préféré, référez-vous aux sites Discogs et RYM ou au livre indispensable de John Lias)
Ca vous tente ?
Je remercie tous les contributeurs des précédents Best Of, plus particulièrement Bluesy, Old Mod, Mirsa, Sweetdre, Silverfox, FoxyBronx, ITJG, Funky Barbu, Wonder B, Phil, Funkiness, Wattstax, THX1138, Devantf, Jean, The Funky Whistler, Danny Wilde et Mr.S (par ordre d'apparition comme dans les grands films).
Maintenant, après avoir plongé dans les années soixante, sautons vers le futur pour nous retrouver en l'année 1973 !
Récapitulatif Revpop:
Les 15 albums 6 stars (Chefs d'oeuvre)
Les 28 albums 5.5 stars (Excellentissimes)
Les 34 albums 5 stars (Excellents) Part1 Part2
Et des dizaines d'autres albums recensés et acclamés par toute la communauté Funkology.
Rappel des autres années :
Best Of 1968
Best Of 1969
Best Of 1970
Best Of 1971
Best Of 1972
Modifié en dernier par Revpop le 23 juin 2020 18:35, modifié 12 fois.
Re: 1973 : Les meilleurs albums Soul, Funk et Jazz-Funk
L'année 1973 est l'année bénie des Dieux.
Les derniers Titans, sous un ciel vide d'étoiles, le toit du monde au-dessus de leur tête meurtrie, sommeillaient sur leur litière de pierres souillée du sang de leurs combats contre les nouveaux Dieux. Le Géant Encélade, rêvait de pins arrachés, de rochers entiers jetés contre l'ennemi, alors que ses immenses bras, tailladés par les batailles, ne pouvaient plus soulever ne serait-ce qu'une nymphe aux yeux d'azur.
En même temps, énivrés d'ambroisie, les mors baveux et les crinières en flamme, les quatre chevaux du soleil, hennissant, se cabrant violemment dans les écuries célestes, piaffaient d'impatience l'aurore où la victoire des nouveaux Dieux se dessinait. Des Dieux au premier rang desquels Mars, dieu du Funk, brandissant son bâton de commandement, Athéna, déesse du Jazz-funk, son égide sur ses épaules ornée d'une tête grimaçante de Gorgone, se tenaient debouts, le regard fier, dans la plaine où s'amoncelaient les charniers pendant que Vénus, déesse de la Soul, languissait dans son palais d'or, la main levée d'où pendait une grappe de raisins à quelque souffle d'air de sa bouche avide. Elle fixait ses yeux sur les immenses constellations d'étoiles, récompense des dieux à ceux et à celles qui ont magnifié cette musique d'anges.
Club des 6 stars :
La constellation du Grand Chien : où se logent les étoiles les plus brillantes.
Donny Hathaway - Extension Of A Man (Pour moi la plus belle des ouvertures. Donny voulait dépasser les dieux, il ne s'en est pas remis : il s'est défenestré)
Extrait "I Love the Lord, He Heard My Cry - Someday We'll All Be Free":
Stevie Wonder - Innervisions (Un des points culminants de la carrière de Stevie, et quand on dit culminant ça signifie ni plus ni moins un Everest)
Extrait "Too High":
Marvin Gaye - Let's Get It On (Marvin aurait voulu se mesurer à Stevie qu'il ne s'en serait pas pris autrement : encore un chef d’œuvre !")
Extrait "Just To Keep You Satisfied" :
La constellation du Lion : où rugissait le lion de Némée tué par Hercule. Ce rugissement dont ces groupes ci-dessous font l'écho.
The Temptations - 1990 (Un Temptations complètement sous-estimé, et pourtant Norman Whitfield, sans oublier ses ambitions babyloniennes, se met ici au service des voix, tant mieux !)
Extrait "Zoom" :
The O'Jays - Ship Ahoy (C'était le temps où les mentors de la Philly alliaient ambitions politique et artistique et possédaient les plus belles voix dans leurs équipes)
Extrait "Don't Call Me Brother" :
The Dramatics - Dramatic Experience (Diptyque avec l'album de 1971, comme un retable de la renaissance italienne, encore plus fort, plus poignant, le compositeur Tony Hester au bord de l'effondrement)
Extrait "Hey You! Get Off My Mountain" :
The Jackson 5ive - Get It Together (Tels des loups-garous, ils se sont transformés en suppôts du funk traînant leur spleen sur de longues plages Whitfieldiennes sous acides ")
Extrait "Get It Together" :
La constellation du Navire Argo : où règnent les navigateurs solitaires ayant soif d'absolu.
Terry Callier - I Just Can't Help Myself (Une voix hors du commun qui quand elle est servie par une orchestration bardée d'or devient proprement inouïe !)
Extrait "Alley-Wind Song":
Jackie Wilson - Beautiful Day (Le vétéran Jackie Wilson s'appuie sur les compositions merveilleuses de Jeff Perry, pose sa voix et celle-ci, d'airain, s'envole tel un aigle)
Extrait "It's All Over":
David Porter - Sweat & Love (David, le second d'Isaac Hayes chez Stax, a toujours voulu sortir de son ombre, voire le dépasser; il l'a fait ici, et quel exploit ! : tout est opératique, tout est encore plus grandiose !)
Extrait "Falling Out, Falling In" :
La Constellation de la Chevelure de Bérénice : où les derniers feux de la Sweet Soul s'allument sous les plus beaux falsetto du monde.
The Moments - The Best Of Moments (Ce groupe est un enchantement de voix et de cordes : comme un rondo de Botticelli ou un falsetto déguisé en Vénus sauvée des eaux !)
Extrait "Sexy Mama" :
La constellation d'Orion : où le chasseur Orion se vantait de tuer n'importe quel animal. Pour cela il parcourut les vastes immensités de forêts, steppes et déserts.
Earth Wind and Fire - Head to The Sky (Le plus beau disque de leur première période : tout est là pour un feu d'artifice sans nom ! tout ce qu'ils touchent devient magique !)
Extrait "Keep Your Head to the Sky" :
Mandrill – Just Outside Of Town (Leur musique est aussi bariolée qu'une tête de Mandrill : rouge vif sanglant du funk et du rock sur du bleu céruléen qui habille les orchestrations de cités perdues)
Extrait "Afrikus Retrospectus" :
La constellation de Scorpion : pour tuer le chasseur Orion, le scorpion de feu lui fut envoyé par les dieux. Un combat sans merci s'engagea.
Donald Byrd - Street Lady (C'est l'année des frères Mizell, le jazz-funk a trouvé son Olympie, Donald étant leur Apollon!)
Extrait "Lansana's Priestess" :
Bobbi Humphrey - Blacks & Blues (C'est l'année des frères Mizell, et Bobbi est la plus belle des Néréides avec sa flûte ensorceleuse !)
Extrait "Harlem River Drive" :
Les derniers Titans, sous un ciel vide d'étoiles, le toit du monde au-dessus de leur tête meurtrie, sommeillaient sur leur litière de pierres souillée du sang de leurs combats contre les nouveaux Dieux. Le Géant Encélade, rêvait de pins arrachés, de rochers entiers jetés contre l'ennemi, alors que ses immenses bras, tailladés par les batailles, ne pouvaient plus soulever ne serait-ce qu'une nymphe aux yeux d'azur.
En même temps, énivrés d'ambroisie, les mors baveux et les crinières en flamme, les quatre chevaux du soleil, hennissant, se cabrant violemment dans les écuries célestes, piaffaient d'impatience l'aurore où la victoire des nouveaux Dieux se dessinait. Des Dieux au premier rang desquels Mars, dieu du Funk, brandissant son bâton de commandement, Athéna, déesse du Jazz-funk, son égide sur ses épaules ornée d'une tête grimaçante de Gorgone, se tenaient debouts, le regard fier, dans la plaine où s'amoncelaient les charniers pendant que Vénus, déesse de la Soul, languissait dans son palais d'or, la main levée d'où pendait une grappe de raisins à quelque souffle d'air de sa bouche avide. Elle fixait ses yeux sur les immenses constellations d'étoiles, récompense des dieux à ceux et à celles qui ont magnifié cette musique d'anges.
Club des 6 stars :
La constellation du Grand Chien : où se logent les étoiles les plus brillantes.
Donny Hathaway - Extension Of A Man (Pour moi la plus belle des ouvertures. Donny voulait dépasser les dieux, il ne s'en est pas remis : il s'est défenestré)
Extrait "I Love the Lord, He Heard My Cry - Someday We'll All Be Free":
Stevie Wonder - Innervisions (Un des points culminants de la carrière de Stevie, et quand on dit culminant ça signifie ni plus ni moins un Everest)
Extrait "Too High":
Marvin Gaye - Let's Get It On (Marvin aurait voulu se mesurer à Stevie qu'il ne s'en serait pas pris autrement : encore un chef d’œuvre !")
Extrait "Just To Keep You Satisfied" :
La constellation du Lion : où rugissait le lion de Némée tué par Hercule. Ce rugissement dont ces groupes ci-dessous font l'écho.
The Temptations - 1990 (Un Temptations complètement sous-estimé, et pourtant Norman Whitfield, sans oublier ses ambitions babyloniennes, se met ici au service des voix, tant mieux !)
Extrait "Zoom" :
The O'Jays - Ship Ahoy (C'était le temps où les mentors de la Philly alliaient ambitions politique et artistique et possédaient les plus belles voix dans leurs équipes)
Extrait "Don't Call Me Brother" :
The Dramatics - Dramatic Experience (Diptyque avec l'album de 1971, comme un retable de la renaissance italienne, encore plus fort, plus poignant, le compositeur Tony Hester au bord de l'effondrement)
Extrait "Hey You! Get Off My Mountain" :
The Jackson 5ive - Get It Together (Tels des loups-garous, ils se sont transformés en suppôts du funk traînant leur spleen sur de longues plages Whitfieldiennes sous acides ")
Extrait "Get It Together" :
La constellation du Navire Argo : où règnent les navigateurs solitaires ayant soif d'absolu.
Terry Callier - I Just Can't Help Myself (Une voix hors du commun qui quand elle est servie par une orchestration bardée d'or devient proprement inouïe !)
Extrait "Alley-Wind Song":
Jackie Wilson - Beautiful Day (Le vétéran Jackie Wilson s'appuie sur les compositions merveilleuses de Jeff Perry, pose sa voix et celle-ci, d'airain, s'envole tel un aigle)
Extrait "It's All Over":
David Porter - Sweat & Love (David, le second d'Isaac Hayes chez Stax, a toujours voulu sortir de son ombre, voire le dépasser; il l'a fait ici, et quel exploit ! : tout est opératique, tout est encore plus grandiose !)
Extrait "Falling Out, Falling In" :
La Constellation de la Chevelure de Bérénice : où les derniers feux de la Sweet Soul s'allument sous les plus beaux falsetto du monde.
The Moments - The Best Of Moments (Ce groupe est un enchantement de voix et de cordes : comme un rondo de Botticelli ou un falsetto déguisé en Vénus sauvée des eaux !)
Extrait "Sexy Mama" :
La constellation d'Orion : où le chasseur Orion se vantait de tuer n'importe quel animal. Pour cela il parcourut les vastes immensités de forêts, steppes et déserts.
Earth Wind and Fire - Head to The Sky (Le plus beau disque de leur première période : tout est là pour un feu d'artifice sans nom ! tout ce qu'ils touchent devient magique !)
Extrait "Keep Your Head to the Sky" :
Mandrill – Just Outside Of Town (Leur musique est aussi bariolée qu'une tête de Mandrill : rouge vif sanglant du funk et du rock sur du bleu céruléen qui habille les orchestrations de cités perdues)
Extrait "Afrikus Retrospectus" :
La constellation de Scorpion : pour tuer le chasseur Orion, le scorpion de feu lui fut envoyé par les dieux. Un combat sans merci s'engagea.
Donald Byrd - Street Lady (C'est l'année des frères Mizell, le jazz-funk a trouvé son Olympie, Donald étant leur Apollon!)
Extrait "Lansana's Priestess" :
Bobbi Humphrey - Blacks & Blues (C'est l'année des frères Mizell, et Bobbi est la plus belle des Néréides avec sa flûte ensorceleuse !)
Extrait "Harlem River Drive" :
Modifié en dernier par Revpop le 21 janv. 2022 11:13, modifié 8 fois.
Re: 1973 : Les meilleurs albums Soul, Funk et Jazz-Funk
Club des 5.5 stars :
La Constellation du Centaure : mi-homme, mi-cheval, du plus sage au plus flamboyant.
Curtis Mayfield - Back To The World (Curtis rate d'une marche la sixième étoile, et pourtant que cette face A est éblouissante !)
Extrait "Right On For The Darkness":
Barry White - I've Got So Much To Give (En 1973, Barry White, tel Attila le crooner, envahit la terre et les rêves des femmes de ses orchestrations orgiaques, c'est son premier et son meilleur !)
Extrait "I'm Gonna Love You Just A Little More":
La Constellation du Bouvier : le laboureur et ses sept boeufs sillonna, sous un soleil accablant, toutes les terres du monde.
Paul Kelly - Don't Burn Me (Avec Paul Kelly je suis prêt à me plonger, corps et âme, dans les eaux sudistes de la Soul; elles dégagent ici une sorte de miroitement perpétuel de sons et de lumières)
Extrait "Don't Burn Me":
Bobby Womack - Facts Of Life (Bobby sait tout faire : nous bousculer par de rudes ruades mais aussi nous éblouir de miel comme ce Look Of Love)
Extrait "The Look Of Love":
Benny Johnson - Visions Of Paradise (Benny est ce qu'on appelle un second couteau, mais que celui-ci est aiguisé, il tranche dans les meilleurs steaks de la Soul Sudiste, une certaine vision du Paradis !)
Extrait "Please Come Back":
J.J. Barnes - Born Again (JJ Barnes vécu à l'ombre de la Motown, rêvant de rêves fous, de crooner illuminé, rêve qu'il réalisa en partie avec cette merveille !)
Extrait "You Are Just A Living Doll":
Constellation du Bélier : où le mythe du bélier volant, à la toison d'or, ne pouvait pas ne pas toucher certains groupes aux pratiques vestimentaires les plus osées.
The Isley Brothers - 3 plus 3 (Peut-être leur meilleur disque car le plus cohérent et que traverse, à tout bout de champ, la guitare fuzz d'Ernie)
Extrait "That Lady":
The Four Tops - Main Street People (Un retour en flamme des Four Tops sous la houlette des producteurs Dennis Lambert et Brian Potter !)
Extrait "One Woman Man":
Constellation du Poisson Austral : où nous nageons dans les eaux australes bouillonnantes sous un ciel aussi pur que le verre.
The True Reflection - Where I'm Coming From (Le disque unique des True Reflection, un disque d'île déserte si cette dernière s'appelait Philly Sound)
Extrait "Society":
The Sweet Inspirations - Estelle Myma and Sylvia (David Porter ne se suffit pas de ses disques solo, il lui fallait produire ces trois Naïades : un ravissement comme l'est leur tenue blanche)
Extrait "Wishes And Dishes":
The Staple Singers – Be What You Are (Les Staple Singles se sont déshabillés de leurs oripeaux strictement sudistes : ils se sont revêtus d'or et de lamelles d'argent comme les Temptations !)
Extrait "Medley: Love Comes In All Colors - Tellin' Lies" :
Constellation du Cygne : où Zeus se changea en cygne pour séduire Léda. Hélène, la plus belle femme du monde, fut leur création.
The Stylistics - Rockin' Roll Baby (Au contraire de son titre, cet album est d'une suavité confondante, les Stylistics à leur sommet !)
Extrait "You Make Me Feel Brand New":
The Chi-Lites - Chi-Lites (Les Chi-lites, au début des années soixante-dix, enfilent perle sur perle, quelle constance !)
Extrait "Go Away Dream":
Family Circle - Family Circle (La famille Simmons est au rendez-vous, des voix enchanteresses posées sur des velours de cordes, bref le cocon familial idéal !)
Extrait "It Doesn’t Make Sense":
The Escorts - All We Need Is Another Chance (Un disque unique, enregistré en prison, chanté par des prisonniers avec un George Kerr à la baguette, on frisonne d'avance derrière les barreaux!)
Extrait "All We Need Is Another Chance":
The Sylvers - II (Une fratrie comme les Jackson 5, sauf que leur mère est chanteuse d'opéra et leurs albums sont des vrais albums, surtout celui-ci qui est considéré comme leur meilleur !)
Extrait "We Can Make It If We Try":
Side Effect – Effective( Le premier album disparu d'un groupe qui a fait des siennes plus tard sur le label Fantasy : des amphores soul énivrantes enfouies dans le sable des temps")
Extrait "Do You Believe" :
Smokey Robinson – Smokey (L'empereur de la Sweet Soul se rebiffe, trop de groupes rebelles voulant faire tomber sa statue, alors il appelle Willie Hutch et de nouveau la constellation Smokey rebrille de son plus bel éclat !")
Extrait "Baby Come Close" :
Constellation de Pégase : où pour certains il fallait des ailes pour les aider à atteindre leurs ambitions pharaoniques.
Spirit Of Atlanta - The Burning Of Atlanta (Ils ont fait le disque de Blaxploitation dont tout le monde rêvait, mais tout est ici surdimensionné, un polar tourné comme un cirque Barnum !)
Extrait "Messin' Around":
Mandrill – Composite Truth (Mandrill n'arrête pas en 1973, c'est le premier des deux albums, un avant goût de leur Opus Magnum)
Extrait "Fencewalk":
Skull Snaps - S/T (Les Vanités se sont introduites dans le monde du Funk, mais les Skull Snaps ont dit non, ont bousculé les memento mori et ont fait déferler leur groove pantagruélique ! )
Extrait "All of a Sudden" :
Constellation de la Lyre : où la lyre tenue dans les griffes d'un vautour engendre la plus délicieuse des musiques.
Jon Lucien - Rashida (Jon est un magicien d'une voix sans égale ; à la limite de tous les genres : soul, caraïbes, brésil)
Extrait "Lady Love":
Constellation du Dragon : où tous les dragons qui serpentent ce monde se retrouvent : chaleur garantie !
Donald Byrd - BlackByrd (Le premier disque produit par les frères Mizell, ce ne sera ensuite qu'une constellation de chefs-d’œuvre !)
Extrait "Sky High":
Herbie Hancock - HeadHunters (Herbie, après sa période expérimentale Mwandishi, bifurque vers une voie plus primaire, plus brutale, celle du Funk et ce fut le succès !)
Extrait "Vein Melter":
Lonnie Liston Smith And The Cosmic Echoes - Astral Traveling (Fin d'un cycle - du Jazz Spirituel - Lonnie ouvre alors sa boite magique faite de crayons de couleur et de scintillement d'étoiles, quelle rythmique !)
Extrait "In Search of Truth":
Billy Cobham - Spectrum (Premier disque solo et de Go un classique du Jazz Funk, à noter la guitare sauvage de Tommy Bolin, trop tôt disparu)
Extrait "Spectrum":
Catalyst - Perception (Groupe complètement méconnu qui aurait dû avoir l'aura des autres groupes cités ci-dessus, il suffisait tout juste de tendre l'oreille sur ce fantastique album !)
Extrait "Ile Ife":
Roy Ayers Ubiquity - Red Black & Green (Le regard sombre, presque inquisiteur, de Roy Ayers m'a fait, pendant longtemps, passer à coté de ce disque : erreur c'est peut-être son meilleur !)
Extrait "Red Black & Green" :
Vont arriver d'ici peu la harde des 5 stars, un ouragan d'une trentaine de cavales dévalant les steppes ! (comprenant un James Brown et un Funkadelic)
Cela se passe ici Part 1 Part 2
La Constellation du Centaure : mi-homme, mi-cheval, du plus sage au plus flamboyant.
Curtis Mayfield - Back To The World (Curtis rate d'une marche la sixième étoile, et pourtant que cette face A est éblouissante !)
Extrait "Right On For The Darkness":
Barry White - I've Got So Much To Give (En 1973, Barry White, tel Attila le crooner, envahit la terre et les rêves des femmes de ses orchestrations orgiaques, c'est son premier et son meilleur !)
Extrait "I'm Gonna Love You Just A Little More":
La Constellation du Bouvier : le laboureur et ses sept boeufs sillonna, sous un soleil accablant, toutes les terres du monde.
Paul Kelly - Don't Burn Me (Avec Paul Kelly je suis prêt à me plonger, corps et âme, dans les eaux sudistes de la Soul; elles dégagent ici une sorte de miroitement perpétuel de sons et de lumières)
Extrait "Don't Burn Me":
Bobby Womack - Facts Of Life (Bobby sait tout faire : nous bousculer par de rudes ruades mais aussi nous éblouir de miel comme ce Look Of Love)
Extrait "The Look Of Love":
Benny Johnson - Visions Of Paradise (Benny est ce qu'on appelle un second couteau, mais que celui-ci est aiguisé, il tranche dans les meilleurs steaks de la Soul Sudiste, une certaine vision du Paradis !)
Extrait "Please Come Back":
J.J. Barnes - Born Again (JJ Barnes vécu à l'ombre de la Motown, rêvant de rêves fous, de crooner illuminé, rêve qu'il réalisa en partie avec cette merveille !)
Extrait "You Are Just A Living Doll":
Constellation du Bélier : où le mythe du bélier volant, à la toison d'or, ne pouvait pas ne pas toucher certains groupes aux pratiques vestimentaires les plus osées.
The Isley Brothers - 3 plus 3 (Peut-être leur meilleur disque car le plus cohérent et que traverse, à tout bout de champ, la guitare fuzz d'Ernie)
Extrait "That Lady":
The Four Tops - Main Street People (Un retour en flamme des Four Tops sous la houlette des producteurs Dennis Lambert et Brian Potter !)
Extrait "One Woman Man":
Constellation du Poisson Austral : où nous nageons dans les eaux australes bouillonnantes sous un ciel aussi pur que le verre.
The True Reflection - Where I'm Coming From (Le disque unique des True Reflection, un disque d'île déserte si cette dernière s'appelait Philly Sound)
Extrait "Society":
The Sweet Inspirations - Estelle Myma and Sylvia (David Porter ne se suffit pas de ses disques solo, il lui fallait produire ces trois Naïades : un ravissement comme l'est leur tenue blanche)
Extrait "Wishes And Dishes":
The Staple Singers – Be What You Are (Les Staple Singles se sont déshabillés de leurs oripeaux strictement sudistes : ils se sont revêtus d'or et de lamelles d'argent comme les Temptations !)
Extrait "Medley: Love Comes In All Colors - Tellin' Lies" :
Constellation du Cygne : où Zeus se changea en cygne pour séduire Léda. Hélène, la plus belle femme du monde, fut leur création.
The Stylistics - Rockin' Roll Baby (Au contraire de son titre, cet album est d'une suavité confondante, les Stylistics à leur sommet !)
Extrait "You Make Me Feel Brand New":
The Chi-Lites - Chi-Lites (Les Chi-lites, au début des années soixante-dix, enfilent perle sur perle, quelle constance !)
Extrait "Go Away Dream":
Family Circle - Family Circle (La famille Simmons est au rendez-vous, des voix enchanteresses posées sur des velours de cordes, bref le cocon familial idéal !)
Extrait "It Doesn’t Make Sense":
The Escorts - All We Need Is Another Chance (Un disque unique, enregistré en prison, chanté par des prisonniers avec un George Kerr à la baguette, on frisonne d'avance derrière les barreaux!)
Extrait "All We Need Is Another Chance":
The Sylvers - II (Une fratrie comme les Jackson 5, sauf que leur mère est chanteuse d'opéra et leurs albums sont des vrais albums, surtout celui-ci qui est considéré comme leur meilleur !)
Extrait "We Can Make It If We Try":
Side Effect – Effective( Le premier album disparu d'un groupe qui a fait des siennes plus tard sur le label Fantasy : des amphores soul énivrantes enfouies dans le sable des temps")
Extrait "Do You Believe" :
Smokey Robinson – Smokey (L'empereur de la Sweet Soul se rebiffe, trop de groupes rebelles voulant faire tomber sa statue, alors il appelle Willie Hutch et de nouveau la constellation Smokey rebrille de son plus bel éclat !")
Extrait "Baby Come Close" :
Constellation de Pégase : où pour certains il fallait des ailes pour les aider à atteindre leurs ambitions pharaoniques.
Spirit Of Atlanta - The Burning Of Atlanta (Ils ont fait le disque de Blaxploitation dont tout le monde rêvait, mais tout est ici surdimensionné, un polar tourné comme un cirque Barnum !)
Extrait "Messin' Around":
Mandrill – Composite Truth (Mandrill n'arrête pas en 1973, c'est le premier des deux albums, un avant goût de leur Opus Magnum)
Extrait "Fencewalk":
Skull Snaps - S/T (Les Vanités se sont introduites dans le monde du Funk, mais les Skull Snaps ont dit non, ont bousculé les memento mori et ont fait déferler leur groove pantagruélique ! )
Extrait "All of a Sudden" :
Constellation de la Lyre : où la lyre tenue dans les griffes d'un vautour engendre la plus délicieuse des musiques.
Jon Lucien - Rashida (Jon est un magicien d'une voix sans égale ; à la limite de tous les genres : soul, caraïbes, brésil)
Extrait "Lady Love":
Constellation du Dragon : où tous les dragons qui serpentent ce monde se retrouvent : chaleur garantie !
Donald Byrd - BlackByrd (Le premier disque produit par les frères Mizell, ce ne sera ensuite qu'une constellation de chefs-d’œuvre !)
Extrait "Sky High":
Herbie Hancock - HeadHunters (Herbie, après sa période expérimentale Mwandishi, bifurque vers une voie plus primaire, plus brutale, celle du Funk et ce fut le succès !)
Extrait "Vein Melter":
Lonnie Liston Smith And The Cosmic Echoes - Astral Traveling (Fin d'un cycle - du Jazz Spirituel - Lonnie ouvre alors sa boite magique faite de crayons de couleur et de scintillement d'étoiles, quelle rythmique !)
Extrait "In Search of Truth":
Billy Cobham - Spectrum (Premier disque solo et de Go un classique du Jazz Funk, à noter la guitare sauvage de Tommy Bolin, trop tôt disparu)
Extrait "Spectrum":
Catalyst - Perception (Groupe complètement méconnu qui aurait dû avoir l'aura des autres groupes cités ci-dessus, il suffisait tout juste de tendre l'oreille sur ce fantastique album !)
Extrait "Ile Ife":
Roy Ayers Ubiquity - Red Black & Green (Le regard sombre, presque inquisiteur, de Roy Ayers m'a fait, pendant longtemps, passer à coté de ce disque : erreur c'est peut-être son meilleur !)
Extrait "Red Black & Green" :
Vont arriver d'ici peu la harde des 5 stars, un ouragan d'une trentaine de cavales dévalant les steppes ! (comprenant un James Brown et un Funkadelic)
Cela se passe ici Part 1 Part 2
Modifié en dernier par Revpop le 16 juin 2020 15:11, modifié 8 fois.
12q
Superbe sélection Revpop, bravo!
J'attends ta liste des 5 stars, mais par contre, j'aurais mis The Payback de James Brown direct dans le club des 6 stars moi!
J'attends ta liste des 5 stars, mais par contre, j'aurais mis The Payback de James Brown direct dans le club des 6 stars moi!
Betty Davis a écrit :Take off that disco and put on some good music
Re: 12q
Comme beaucoup de Funkologues, il est vrai.The Funky Whistler a écrit : ↑28 mai 2020 06:14 j'aurais mis The Payback de James Brown direct dans le club des 6 stars moi!
Mais pour reprendre un de tes arguments qui dit que James Brown est moins doué pour ses albums studio que les Live, je dirais que c'est encore plus vrai pour les double albums.
Pour faire ce Best Of 73, j'ai encore écouté plusieurs fois The Payback, et à chaque fois ça été dur de l'écouter jusqu'au bout. Sur la deuxième face, cela devient trop répétitif et ça traîne trop en longueur; et j'ai une boussole qui trompe rarement : on mesure la qualité du musicien à la qualité des morceaux lents (tu dois connaitre cet adage très répandu chez les critiques Jazz). C'est d'autant plus vrai que pour moi James Brown est autant crooner qu'hurleur ! Et ici les morceaux lents sont assez faibles.
Par contre si James Brown n'avait pas eu les yeux plus gros que le ventre, avait su se cantonner à la publication seulement du premier disque (du titre éponyme à "Shoot Your Shot") alors je t'aurais rejoint et, cette fois-ci, j'aurais mis la note maximale ! Dommage.
PS : Sinon j'attends avec impatience ta liste de tes albums préférés de cette année là !
Re: 12q
Superbe sélection RevPop.
Et je dis, le coeur en lambeaux : "Tu m'as 'tuer'" (oui, les enfants, il y a une erreur d'accord voulu).
James Brown_1973_"Forever Suffering"
Je le mets en boucle en général, je suis debout, je ressens, je vibre, je souffre, je reçois le coup dans la poitrine quand il l'impose, plein de nuances dans l'expression de la douleur, de la peine...
"how long do I have to suffer...
ooooh how long,
suffering
how long
suffering
how long...
make me want to scream : AAAAHHHH!!!!!
I'm so sorry...
Just give me one more chance..."
Un diamant à côté m'indiffère, ok je le prendrais pour acheter mille fois cet album et plein d'autres.
J'avoue que si l'on aime le Blues, ce titre parle peut être un peu plus, je ne sais pas...
Revpop a écrit : ↑28 mai 2020 08:20Comme beaucoup de Funkologues, il est vrai.The Funky Whistler a écrit : ↑28 mai 2020 06:14 j'aurais mis The Payback de James Brown direct dans le club des 6 stars moi!
La répétition est, pour moi, LE TRUC INDISPENSABLE pour atteindre la transe, comme dans le P-Funk, l'Afrobeat...
Revpop a écrit : ↑28 mai 2020 08:20et j'ai une boussole qui trompe rarement : on mesure la qualité du musicien à la qualité des morceaux lents (tu dois connaitre cet adage très répandu chez les critiques Jazz). C'est d'autant plus vrai que pour moi James Brown est autant crooner qu'hurleur ! Et ici les morceaux lents sont assez faibles.
Et je dis, le coeur en lambeaux : "Tu m'as 'tuer'" (oui, les enfants, il y a une erreur d'accord voulu).
James Brown_1973_"Forever Suffering"
Je le mets en boucle en général, je suis debout, je ressens, je vibre, je souffre, je reçois le coup dans la poitrine quand il l'impose, plein de nuances dans l'expression de la douleur, de la peine...
"how long do I have to suffer...
ooooh how long,
suffering
how long
suffering
how long...
make me want to scream : AAAAHHHH!!!!!
I'm so sorry...
Just give me one more chance..."
Un diamant à côté m'indiffère, ok je le prendrais pour acheter mille fois cet album et plein d'autres.
J'avoue que si l'on aime le Blues, ce titre parle peut être un peu plus, je ne sais pas...
"Music Makes You Move" : Funkhouse Express (1974) so... "HIT THAT ONE!" : JB
"They Call Us Wild But We Got Soul" : Wild Magnolias (1975)
"They Call Us Wild But We Got Soul" : Wild Magnolias (1975)
Re: 12q
C'est vrai pour Get on The Good Foort ou pour Hell, mais pas pour The Payback, qui est sublime de bout en bout!Revpop a écrit : ↑28 mai 2020 08:20Comme beaucoup de Funkologues, il est vrai.The Funky Whistler a écrit : ↑28 mai 2020 06:14 j'aurais mis The Payback de James Brown direct dans le club des 6 stars moi!
Mais pour reprendre un de tes arguments qui dit que James Brown est moins doué pour ses albums studio que les Live, je dirais que c'est encore plus vrai pour les double albums.
Signalement aux administrateurs du forum: ce post est pénalement délictueux et est passible de prison.
Betty Davis a écrit :Take off that disco and put on some good music
Re: 1973 : Les meilleurs albums Soul, Funk et Jazz-Funk
Quel énorme travail Revpop. Je suis bien incapable de faire des choix aussi Cornéliens...
En plus je n'ai pas du tout la notion des années et même si je lis attentivement les notes de pochette, je n'arrive pas retenir les dates exactes. Certes je ne vais pas mettre The Payback en 69 ni en 77 mais après il faut que je vérifie à chaque fois.
En tout cas, même si j'ai du mal à faire des appréciations aussi tranchées que les tiennes, pour ce qui est des notes, je suis heureux que mes choix soient validés par tes listes puisque j'ai (donc !!!) tous les meilleurs disques de cette année là hahahaha
En plus je n'ai pas du tout la notion des années et même si je lis attentivement les notes de pochette, je n'arrive pas retenir les dates exactes. Certes je ne vais pas mettre The Payback en 69 ni en 77 mais après il faut que je vérifie à chaque fois.
En tout cas, même si j'ai du mal à faire des appréciations aussi tranchées que les tiennes, pour ce qui est des notes, je suis heureux que mes choix soient validés par tes listes puisque j'ai (donc !!!) tous les meilleurs disques de cette année là hahahaha
Sworn to fun
Loyal to none
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Re: 1973 : Les meilleurs albums Soul, Funk et Jazz-Funk
Je me doutais de la (future) polémique sur le James Brown; les avis donc divergent, ou plutôt c'est mon avis contre les autres, et c'est le propre d'un forum de les faire côtoyer.
Je comprends (et j'applaudis) la fougue, la passion de Bluesy pour "Forever Suffering", le contraire m'eut étrangement étonné, tout en m'excusant de rester de marbre devant ce blues; car pour moi la musique cède le pas à la voix de James qui, il est vrai, transcende le morceau, mais pour moi la musique ici démissionne.
Ecoutez plutôt l'interprétation de Terry Callier et les arrangements de Richard Evans sur "Alley-Wind Song" : le blues là rejoint le tragique du théâtre grec. Voix et arrangements sont à la fois en osmose et complètement inédits.
Je comprends (et j'applaudis) la fougue, la passion de Bluesy pour "Forever Suffering", le contraire m'eut étrangement étonné, tout en m'excusant de rester de marbre devant ce blues; car pour moi la musique cède le pas à la voix de James qui, il est vrai, transcende le morceau, mais pour moi la musique ici démissionne.
Ecoutez plutôt l'interprétation de Terry Callier et les arrangements de Richard Evans sur "Alley-Wind Song" : le blues là rejoint le tragique du théâtre grec. Voix et arrangements sont à la fois en osmose et complètement inédits.
A noter pour ma défense, avant de m'envoyer dans les cachots humides de l'inquisition Funk, que je trouve The Payback loin d'être une sombre bouse, au contraire, çà aurait pu être un chef d’œuvre si James, allant contre sa gabegie créatrice, s'était arrêté à la fin de la face B; ce n'est que la moitié d'un chef-d’œuvre, d'où la note de 5 stars; suis-je après cet aveu moitié pardonné ?The Funky Whistler a écrit : ↑28 mai 2020 09:29 Signalement aux administrateurs du forum: ce post est pénalement délictueux et est passible de prison.
Je remercie l'administrateur en chef de ce site pour cette conclusion oh combien définitive
Re: 1973 : Les meilleurs albums Soul, Funk et Jazz-Funk
Je n'échangerai pas mon Payback de JB contre Callier voire contre Brother Marvin mais en tous cas, Innervisions, c'est clair que c'est évident.
J'aurais sans doute mis 6 aux Headhunters aussi.
Et je remercie vraiment Revpop pour avoir placé si haut le "1990" des Temptations que j'avais chroniqué, un album en effet trop peu connu mais qui est fabuleux.
Et d'accord aussi sur le Donald Byrd, que j’adore, notamment ce titre:
Sinon, j'aurais bien mis dans les 5 voire 5,5 étoiles le "Be What You Are" des Staples Singers, ne serait-ce que pour "Love Comes In All Colors" une immense boule de feeling:
Et idem pour le "It Hurts So Good" de Millie Jackson:
J'aurais sans doute mis 6 aux Headhunters aussi.
Et je remercie vraiment Revpop pour avoir placé si haut le "1990" des Temptations que j'avais chroniqué, un album en effet trop peu connu mais qui est fabuleux.
Et d'accord aussi sur le Donald Byrd, que j’adore, notamment ce titre:
Sinon, j'aurais bien mis dans les 5 voire 5,5 étoiles le "Be What You Are" des Staples Singers, ne serait-ce que pour "Love Comes In All Colors" une immense boule de feeling:
Et idem pour le "It Hurts So Good" de Millie Jackson:
Betty Davis a écrit :Take off that disco and put on some good music
Re: 12q
Si si Bluesy, ce titre est tout simplement ETERNEL, James venait de perdre son fils Teddy, et le feeling te fait mal à l'estomac, James te prend et te lâche pas, il te travaille et te lessive, et tu demandes grâce.bluesy a écrit : ↑28 mai 2020 09:14
James Brown_1973_"Forever Suffering"
Je le mets en boucle en général, je suis debout, je ressens, je vibre, je souffre, je reçois le coup dans la poitrine quand il l'impose, plein de nuances dans l'expression de la douleur, de la peine...
"how long do I have to suffer...
ooooh how long,
suffering
how long
suffering
how long...
make me want to scream : AAAAHHHH!!!!!
I'm so sorry...
Just give me one more chance..."
Un diamant à côté m'indiffère, ok je le prendrais pour acheter mille fois cet album et plein d'autres.
J'avoue que si l'on aime le Blues, ce titre parle peut être un peu plus, je ne sais pas...
Ce titre montre si besoin que James n'était pas qu'un hurleur, c'était aussi un immense chanteur de blues et de soul.
Cet album, avec du funk brûlant, du blues de la soul, du gospel, est un manifeste extraordinaire du génie de James (sauf sa pochette!).
Tiens, tant que j'y suis, il y a aussi le "Us" de Maceo, qui est sorti en 1973, avec Soul Power 74, Parrty et surtout "Soul Of A Black Man", un titre que j'adore. Il ne mériterait pas 5 étoiles? Je pense bien que si moi:
Betty Davis a écrit :Take off that disco and put on some good music
Re: 1973 : Les meilleurs albums Soul, Funk et Jazz-Funk
Exactement, et je pense que d'autres sont de ton avis. Et une note de 5 étoiles c'est très bien.
Je suis plus en phase avec le son de JB, c'est une sorte de pulsation / pulsion de vie.
The Rance Allen Group – Brothers (Gospel Truth GTS-3502, 1973)
The Rance Allen Group_1973_"Hot Line To Jesus" (B2)
Âmes sensibles, passer votre chemin.
Romantiques, tracer la route.
Cela saigne vocalement, JOUISSIF !!!
Tu en parles vraiment bien. Et cette info renforce le ressenti émotionnel de "Forever Suffering".The Funky Whistler a écrit : ↑28 mai 2020 19:19 Si si Bluesy, ce titre est tout simplement ETERNEL, James venait de perdre son fils Teddy, et le feeling te fait mal à l'estomac, James te prend et te lâche pas, il te travaille et te lessive, et tu demandes grâce.
AMEN!!!The Funky Whistler a écrit : ↑28 mai 2020 19:19 Tiens, tant que j'y suis, il y a aussi le "Us" de Maceo, qui est sorti en 1973, avec Soul Power 74, Parrty et surtout "Soul Of A Black Man", un titre que j'adore. Il ne mériterait pas 5 étoiles? Je pense bien que si moi:
L'album est présent sur le forum : Maceo – Us
EDIT
Mon pc mouline...
"Music Makes You Move" : Funkhouse Express (1974) so... "HIT THAT ONE!" : JB
"They Call Us Wild But We Got Soul" : Wild Magnolias (1975)
"They Call Us Wild But We Got Soul" : Wild Magnolias (1975)
Re: 1973 : Les meilleurs albums Soul, Funk et Jazz-Funk
Merci à tous les deux, The Funky Whistler et Bluesy, de vos contributions de la journée !
J'ai 4 autres albums à écouter d'urgence (ou à ré-écouter) à cause de vos nouveaux extraits qui m'ont fait vraiment saliver :
Le Staple Singers, le Millie Jackson, le Maceo et le Rance Allen Group !
J'espère que vous en avez d'autres (bien cachés) dans votre Hotte ! Car c'est çà qui me fait plaisir : vous pensez avoir fait le (petit) tour de la chose et bing ! on vous sort des pépites comme si il en pleuvait !
Merci.
J'ai 4 autres albums à écouter d'urgence (ou à ré-écouter) à cause de vos nouveaux extraits qui m'ont fait vraiment saliver :
Le Staple Singers, le Millie Jackson, le Maceo et le Rance Allen Group !
J'espère que vous en avez d'autres (bien cachés) dans votre Hotte ! Car c'est çà qui me fait plaisir : vous pensez avoir fait le (petit) tour de la chose et bing ! on vous sort des pépites comme si il en pleuvait !
Merci.
Re: 1973 : Les meilleurs albums Soul, Funk et Jazz-Funk
De rien Revpop, c'es toi le MC!
Alors je rajouterai dans le club des 5:
Fresh de Sly and the Family Stone:
Call Me de Al Green
WIld and Peaceful de Kool & The Gang:
Alors je rajouterai dans le club des 5:
Fresh de Sly and the Family Stone:
Call Me de Al Green
WIld and Peaceful de Kool & The Gang:
Betty Davis a écrit :Take off that disco and put on some good music
Re: 1973 : Les meilleurs albums Soul, Funk et Jazz-Funk
Pour aider les funkologues à s'y retrouver dans ce qui a été publié en l'an 1973 après J.C., voici la liste des favoris de notre ami John Lias à partir des deux tomes de son dictionnaire de la Soul (Attention il y manque tout ce qui est instrumental tout particulièrement le Jazz-Funk).
Pour chaque tome, il a sélectionné ses 100 disques favoris triés par ordre de préférence (toutes années confondues) + quelques extras.
Pour les Artistes de A à K :
3 - Paul Kelly - Don't Burn Me - Warner Bros, 1973
5 - Don Covay - Super Dude 1 - Mercury, 1973
35 - Intruders - Save The Children, 1973
36 - King Hannibal - Truth, 1973
47 - Ashford & Simpson - Gimme Something Real, 1973
52 - Norman Feels - Norman Feels, 1973
58 - John Edwards - John Edwards, 1973
59 - Dramatics - A Dramatic Experience, 1973
68 - Chi-Lites - Chi-Lites, 1973
73 - Marvin Gaye - Let's Get It On - Tamla, 1973
98 - Al Green - Call Me, 1973
-----------------------------------------
- Charles Bevel - Meet Mississipi Charles, 1973
- Ebonys - Ebonys, 1973
- Four Mints - Gently Down Your Stream - Cap-Soul, 1973
- Benny Johnson - Visions Of Paradise, 1973
- Syl Johnson - Back For A Taste Of Your Love, 1973.
Pour les Artistes de L à Z :
07 - Bill Withers - Live At Carnegie Hall - Sussex, 1973
20 - Jackie Moore - Sweet Charlie Nabe - Atlantic, 1973
33 - O' Jays - Ship Ahoy - P.I.R., 1973
34 - Ann Sexton - Loving You, Loving Me - Seventy-Seven, 1973
39 - Manhattans - There's No Me Without You - Columbia, 1973
50 - Albert Washington - Sad And Lonely - Eastbound, 1973
59 - Staple Singers - Be What You Are - Stax, 1973
65 - True Reflection - Where I'm Coming From - Atco, 1973
70 - Tower Of Power - Tower Of Power - Warner Brothers, 1973
80 - Sweet Inspirations - Estelle, Myrna & Sylvia - Stax, 1973
85 - Little Anthony - On A New Street - Avco, 1973
98 - Ollie Nightingale - Sweet Surrender - Pride, 1973
99 - David Porter - Sweat & Love - Enterprise, 1973
-----------------------------------------------------
- Mark IV - Mark IV - Mercury, 1973
- Clarence Reid - Running Water - Alston, 1973
- Roy C - Sex & Soul - Mercury, 1973
- Irma Thomas - In Between Tears - Fungus, 1973.
Pour chaque tome, il a sélectionné ses 100 disques favoris triés par ordre de préférence (toutes années confondues) + quelques extras.
Pour les Artistes de A à K :
3 - Paul Kelly - Don't Burn Me - Warner Bros, 1973
5 - Don Covay - Super Dude 1 - Mercury, 1973
35 - Intruders - Save The Children, 1973
36 - King Hannibal - Truth, 1973
47 - Ashford & Simpson - Gimme Something Real, 1973
52 - Norman Feels - Norman Feels, 1973
58 - John Edwards - John Edwards, 1973
59 - Dramatics - A Dramatic Experience, 1973
68 - Chi-Lites - Chi-Lites, 1973
73 - Marvin Gaye - Let's Get It On - Tamla, 1973
98 - Al Green - Call Me, 1973
-----------------------------------------
- Charles Bevel - Meet Mississipi Charles, 1973
- Ebonys - Ebonys, 1973
- Four Mints - Gently Down Your Stream - Cap-Soul, 1973
- Benny Johnson - Visions Of Paradise, 1973
- Syl Johnson - Back For A Taste Of Your Love, 1973.
Pour les Artistes de L à Z :
07 - Bill Withers - Live At Carnegie Hall - Sussex, 1973
20 - Jackie Moore - Sweet Charlie Nabe - Atlantic, 1973
33 - O' Jays - Ship Ahoy - P.I.R., 1973
34 - Ann Sexton - Loving You, Loving Me - Seventy-Seven, 1973
39 - Manhattans - There's No Me Without You - Columbia, 1973
50 - Albert Washington - Sad And Lonely - Eastbound, 1973
59 - Staple Singers - Be What You Are - Stax, 1973
65 - True Reflection - Where I'm Coming From - Atco, 1973
70 - Tower Of Power - Tower Of Power - Warner Brothers, 1973
80 - Sweet Inspirations - Estelle, Myrna & Sylvia - Stax, 1973
85 - Little Anthony - On A New Street - Avco, 1973
98 - Ollie Nightingale - Sweet Surrender - Pride, 1973
99 - David Porter - Sweat & Love - Enterprise, 1973
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- Mark IV - Mark IV - Mercury, 1973
- Clarence Reid - Running Water - Alston, 1973
- Roy C - Sex & Soul - Mercury, 1973
- Irma Thomas - In Between Tears - Fungus, 1973.
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