Eighties Ladies - Ladies Of The 80s

[leroipompon]

Eighties Ladies - Ladies Of The 80s (Uno Melodic Records UM-0001, 1980)

Titres

A1 Ladies Of The Eighties (4:56)
(Edwin Birdsong, Roy Ayers)
A2 Tell Him (7:07)
(Roy Ayers)
A3 He Is Mine Forever (4:26)
(Roy Ayers)
A4 Ladies Of The Eighties (Instrumental) (3:03)
(Roy Ayers)

B1 I Knew That Love (5:01)
(Roy Ayers)
B2 It's Easy To Move (4:36)
(Edwin Birdsong, Roy Ayers)
B3 Sing Me (4:24)
(James Bedford)
B4 Turned On To You (5:31)
(Edwin Birdsong, Roy Ayers)


Crédits

Pas beaucoup de crédits dispos au niveau des musiciens (même si je présume qu'ils sont à chercher dans l'Ubiquity Band de l'époque), je copie-colle ce qu'indique discogs :

Denie Corbett, Marva Hicks, Sylvia Striplin, Vivian Prince, Susan Beaubian : chant


Arrangements : Edwin Birdsong, Roy Ayers
Producteurs : Edwin Birdsong, Roy Ayers


Un album seulement pour cette formation menée par Roy Ayers, et composée de Denie Corbett, Marva Hicks, Sylvia Striplin, Vivian Prince et Susan Beaubian, qui toutes, exceptée la dernière, ont aussi sorti ou sortiront après cet album de la bonne came sous leur propre nom.

Plusieurs rééditions, dont une certaines non officielles.
Alors que l'original se négocie à 70-80 euros, une réédition japonaise en LP (même label, même numéro de catalogue) de 1995 se trouve pour environ €30, et une CD anglaise de 2010 chez Universal Sounds (US CD33) pour environ €15.


Ladies Of The 80s


Tell Him


He Is Mine Forever


Ladies Of The 80s (Instrumental)


I Knew That Love


It's Easy To Move


Sing Me


Turned On To You



Le morceau titre est aussi sorti en version longue 12" sur le même label (UMD 7000)



Ladies Of The 80s

[bluesy]

Je découvre le groupe et pour le moment qu'au premier titre "Ladies Of The 80s" (A1) que je trouve excellent, entrainant, ultra dansant avec cette basse qui provoque des émotions vibratoires. Vocalement je ne peux m'empêcher de penser aux Pointer Sisters que j'affectionne.
SHAME ON ME car je connais "Tell Him" (A2) mais alors pas du tout le nom du groupe, ce morceau je l'ai toujours trouvé TERRIBLE, IRRÉSISTIBLE et PUISSANT. Ce titre envoie, il y a quelque chose de l'ordre de la retenue et en même temps une force, délice sonore, vocal et basse dans ta face.
Le slow "He Is Mine Forever" (A3) est bon, je trouve que les titres lents 80's ont une certaine magie.
"It's Easy To Move" (B2) à écouter absolument, le titre exprime parfaitement son contenu, le tempo est fait effet dès la première seconde et tout le long, on prend son pied avec les chœurs et la lead à fond dans les cris / hurlements mais c'est du pur plaisir et avec cette basse qui enfonce le clou du groove, c'est fort.
"Turned On To You" (B4) est plus terrestre, on s'éloigne de l'esprit Disco Funk au tempo surélevé, le jeu se calme et l'on part sur une saveur chaloupée cuivrée, tout en rondeur et groove. Bien accrocheur ce titre, il suffit de se laisser porter et enlacer par la rythmique, le chant posé, les chœurs virevoltants.


On reconnait le style de Roy Ayers c'est certain, et les chanteuses font merveille.

[Wonder B]

Merveilleux album dont j'aurais pourtant parié qu'il avait déjà été chroniqué sur le forum...

Quelle omission fatale! Merci leroipompon d'avoir réparé cet oubli!

Roy était en pleine 'bourre' à l'époque avec ce LP plus celui de Sylvia Striplin, les maxis de J.Bedford et ses propres albums sur son label...

[funkiness]

Comme Wonder B, merveilleux album !
"Turned On To You" me scotche !

[devantf]

..... car je connais "Tell Him" (A2) mais alors pas du tout le nom du groupe, ce morceau je l'ai toujours trouvé TERRIBLE, IRRÉSISTIBLE et PUISSANT. Ce titre envoie, il y a quelque chose de l'ordre de la retenue et en même temps une force, délice sonore, vocal et basse dans ta face.
......

Bluesy raconte bien. Je passe juste dire la même chose qu'ici :

http://funk-o-logy.com/forum/viewtopic.php?f=8&t=3310

Sylvia Striplin est une des voix de fabuleuses 80's. Et "Tell Him" m'a achevé.

Conclusion, Roy Ayers, sauf si le forum a su sélectionner ce qu'il fallait, est un producteur à suivre.
Comme un Quincy Jones, mais sa production est davantage médiatisée, sortie du cercle des connaisseurs.

Du coup je vais me replonger dans sa discographie. Je ne connais bien que COFFY et sa collaboration avec FELA, mais dans ce cas, c'est FELA qui domine.

J'ai bien apprécié RAMP mais je pleurais le manque de soliste vocale, j'ai été bien servi sur le EIGHTIES LADIES et comblé chez STRIPLIN.

Une journée FunkJazz bien rempli, pour un Lundi... que demander de plus?