

- "On t'aime bien, mon petit Greg, ton travail sur le dernier Chairmen Of The Board est très bien mais je te rappelle que ça n'a pas marché ". C'était le boss de Casablanca qui parlait.
- "Attention j'ai fait peu de choses sur Skin I'm In, c'est surtout Jeffrey Bowen et la bande fumeuse du Funkadelic !" répondit du tac au tac Perry.
- "Ok, ok, de tout façon ça me fait toujours plaisir de faire la nique aux H.D.H.; tu veux toujours partir de chez Invictus, hein c'est ça ? si oui alors j'ai besoin d'une preuve, ponds moi un chef d'oeuvre !"
Alors dès que la porte en or massif du boss se referma, Greg appela son frère Leonard et le mit au courant du défi. Il avait également besoin du meilleur arrangeur qui soit et rappela en conséquence, Paul Riser, une vieille connaissance :
- "Paul, le morceau va durer les deux faces, mais la face B est pour toi, je veux un putain d'arrangement comme si Beethoven était né dans ces années soixante-dix et qu'il était black comme toi, tu comprends ça ?"
"The Boogie Man" était né sur les meilleurs cieux ! Et ce fut un morceau qui constitua le meilleur teaser possible au grand album que Greg enregistra l'année suivante; il avait tenu sa promesse. Il était fier.
Malgré quelques effets bling bling et des voix de puceaux ici et par là, rajoutés par le boss de Casablanca pour se faire plaisir, ce titre est une sorte d'épitomé de ce qui pouvait se faire de mieux cette année là : groove flamboyant tapissé sur une symphonie de sons, d'une jungle aux couleurs encore plus flamboyants !

The Boogie Man Part I & Part II :