
Ce qui nous intéresse ici se trouve sur la face B avec l'instrumental "J.P. Walk".
Tom Moulton fut très déçu, claqua presque la porte, quand il s'aperçut que les boss du label Shield avaient mis la version de trois minutes; il avait mixé cet instrumental pour qu'il dure le temps d'un acte charnel qui d'après les études des sexologues de l'époque devait prendre pas moins de sept minutes.
Quelle ne fut pas sa stupeur quand il atterrit, la moustache savamment gominée, dans un "Adult House" de la "Deuce" (42nd Street), et qui, à peine assis sur un fauteuil à moitié défoncé sentant l'odeur âcre du sperme, entendit la longue intro faite de claviers aux tonalités à la fois lugubres et cristallines avant l'explosion d'un clavinet rageur qui fit autant de dégâts sur l'hypothalamus et les parties génitales des spectateurs mâles que les ouragans du Golfe du Mexique. Mais cette fois ci le thème dura sept minutes soit pile une scène de sexe entière.
Tom sourit, la moustache quelque peu redressée, car quelqu'un avait exhaucé son vœu même s'il aurait préféré que le metteur en scène porte le nom de Kubrick ou de Cassavetes !

La version longue (reprise dans la compile "Getting Off Sounds Of 70'S Adult Cinema") :
La version 45 tours :
Et un petit bonus inédit qui devait intégrer un album entièrement produit par Tom Moulton et dont le titre est encore tout un programme, "Summer Girl", une scène entre deux femmes peut-être :