C'était l'époque où après avoir porté le treillis souillé par des années au Vietnam on pouvait endosser le smoking blanc du succès. Laissez pousser les cheveux tremblotants sur ses épaules, chantonnez des love-story pour son beau-frère Berry Gordy mais en même temps, sur les faces B principalement, ourdir un bras vengeur contre toutes les injustices. Motown n'était pas qu'une usine à rêves, des failles géantes lézardaient le château siégé par de multiples imprécateurs dont Marvin et Stevie étaient les membres les plus influents. Et bien entendu G.C. Cameron qui, sur une basse lancinante et terrible, nous émerveille par sa voix qui, elle, ne trahissait aucuns idéaux mais révélait volupté et plus grande justice !
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If You Don't Love Me (ici épigone de Stevie Wonder sur le 33 tours Love Songs & Other Tragedies chroniqué ici) :
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