
Un maelström de groove pour le premier 45 tours de Curtis Anderson.
Le premier donc d'une série de trois, production très faible d'autant plus que le deuxième est sur la toile aux abonnés absents. Heureusement que le troisième ("The Hardest Part"), un joyau, a été chroniqué ici-même.
Comme tout grand classique de dance floor, une floraison de versions fleurirent sur le marché.
Les anglais, docteurs ès dance, se battirent pour savoir quelle version serait la meilleure, une bataille d' Hernani fit rage et nomma comme vainqueur, loin devant, la version originale. Les autres versions furent jugées hérétiques et bannies du territoire. Et pourtant, dans la triste réalité, sa diffusion fut très confidentielle; Curtis, lui-même, DJ à Baltimore, décida de la remplacer rapidement par une pleine de "boom boom Disco sound effects" qui marcha du feu de dieu sur les dance floor. Puis suivirent les versions 12", puis les remix ...
A vous de jouer, de décider votre gagnant.
En attendant, le vieux Revpop retourne sous les sunlight, imitant une danse de Saint Guy endiablée, accompagné de sa canne qui voltige dans tous les sens, provoquant des effets stroboscopiques pour les gens qui le regardaient, éberlués !

How Can I Tell Her (version originale) :
Version légèrement plus longue avec "boom boom Disco sound effects" sur le même label (1879) :
Version 12" (même label) de plus de sept minutes :
Un remix intéressant :