(Flying Dutchman BDL 1-0591, 1974)





(macarons de la réédition US 200x-2010 (?), oops je n'avais pas vu le scanner dysfonctionner)
Titres
A1. Cosmic Funk
(Lonnie Liston Smith)
A2. Footprints
(Wayne Shorter)
A3. Beautiful Woman
(Lonnie Liston Smith)
B1. Sais (Egypt)
(Mtume)
B2. Peaceful Ones
(Lonnie Liston Smith)
B3. Naima
(John Coltrane)
Crédits
Lonnie Liston Smith : piano [acoustique], piano électrique, percussions
Donald Smith : chant, piano, flûte
Art Gore : batterie
Al Anderson : basse électrique
Andrew Cyrille, Doug Hammond, Ron Bridgewater : percussions
Lawrence Killian : congas, percussions
George Barron : saxophone soprano, flûte, percussions
Producteur : Bob Thiele
Deuxième album des Echos Cosmiques, Cosmic Funk représente la passerelle entre le jazz éthéré de Astral Traveling et les relaxants Expansions, Visions, Reflections et Loveland, aux arrangements plus soignés (et aux instruments aussi plus nombreux).
Un peu difficile à apprécier au début, l’album se bonifie à l’oreille avec le nombre d’écoutes.
Le Funk Cosmique lance la machine, je préfère définitivement LLS dans un style plus calme mais le morceau n’en reste pas moins bon !
Même si au fil des années il perd en saveur, à l’inverse du titre suivant : Footprints de Wayne Shorter. Enorme drumming de Art Gore sur ce jazz qui stimule les synapses.
Un LLS agile et sans faiblesse, Al Anderson keeping da rhythm, sans oublier les percussions et le saxophone endiablé. Une tuerie.
Beautiful Woman déroule le tapis rouge pour le talent d’interprétation de LLS. Sur une composition de Mtume, batterie à gauche, basse et percussions à droite, LLS distille le rayonnement cosmique à ses Echos. Morceau magistral qui s’apprivoise avec le temps.
Peaceful Ones est bel et bien paisible et contient les prémices des grands morceaux des albums suivants.
L’album se termine sur une version de Naima qui, en termes d’émotions, égale au moins (pour moi) celle de Coltrane. Et quelle ingéniosité d’y avoir remplacé le thème par du vocal

A1. Cosmic Funk