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C'est justement parce que je ne me souviens pas avoir lu son avis que je te demandais des détails...
Ah non, je ne me défile pas, je croyais que tu étais ironique. Mais c'est vrai que ce n'est pas ton genre...
Bon, alors je vais te le faire un poil exagéré pour que tout le monde comprenne bien le point de vue. Toute ressemblance avec des propos ayant réellement été tenus ne serait que pure coïncidence. Bien évidemment...
Ahem...
funkiness a écrit :Berry Gordy est un salaud, vénal et uniquement habité par des objectifs mercantiles, qui a détruit l'âme noire en faisant chanter à ses artistes, traités comme les toutous dociles qu'ils semblaient vouloir être, des mièvreries, lénifiantes et dégoulinantes, promptes à atteindre le haut du classement des charts de bouses, au milieu desquelles elles ne dépareillaient pas.
Berry, aurais-tu oublié que tes aïeux étaient des esclaves ? Ne sens-tu point poindre la colère et la révolte dans tes gènes ? Berry, tu n'es qu'un cafard galeux.
Et je ne parle pas de cette salope de Diana Ross !!!
Je devais être de très mauvais poil ce jour-là, toutes mes "confuses" aux amateurs de Motown. C'est vrai que c'est un tantinet excessif car il y a tout un pan de la Motown qui est bien funk (toutes les prod de Norman Whitfield, Rick James...) sans oublier le dieu Marvin Gaye. Je devais ce jour-là m'insurger contre la "philosophie" et les objectifs de Berry Gordy, qui de mon point de vue ne sont pas louables. Je maintiens pour Diana Ross.
"Black bubble gum" dit Joe Tarsia. C'est aussi dans ce sens-là que je vois Motown.
C'est malin Doc, je sens que je vais me faire allumer. Motown, c'est sacré
Oui effectivement, c’est un fake de ma conception... mais avoue que ça a quand même l'air véritable : même toi tu as eu un doute sur la véracité de cette citation !!!
Disons que si on s'arrêtait en 68 et que tu n'avais pas peur de froisser du monde, tu pourrais écrire ce genre de post. En tout cas j'imagine que c'est ce que l'on peut lire dans ton journal intime
Et puis j'aime bien le "je maintiens pour Diana Ross" LOL
Effectivement connaissant le bougre, je n'étais 'presque pas' étonné par la citation de Funkiness!
Bon j'aime beaucoup la Motown et il y a des perles dans la production du label et ce même avant l'avènement de Whitfield ou de Rick...
Pour ce qui concerne Diana, je ne suis pas loin de soutenir la conclusion abrupte de Funkiness, en tout cas pour la façon dont elle a agi, même si malheureusement je dois reconnaître qu'il y a quelques titres (avec et sans le soutien des Supremes) qui me touchent toujours...
Je n'irais pas jusqu'à dire que je dévore le bouquin car la traduction en temps réel de l'anglais au français ralentit quelque peu mon rythme de lecture mais c'est tout comme! Car ce livre est bel et bien passionnant.
Ce que je trouve cool c'est qu'il évite la surintellectualisation tout en discutant en profondeur du funk, non seulement la musique mais également son aspect philosophique.
Le rock est souvent pris trop au sérieux et, justement, surintellectualisé par les mêmes personnes qui, bien souvent, confondent le funk avec la disco et résume celui-ci à une perruque afro et à une mode des années 70's.
Ici, le funk est enfin discuté dans toute sa profondeur et ça fait du bien.
Oui je me souviens que le ton est vraiment sympa. Un truc qui me faisait bien marrer, c'était l'insertion de "termes techniques". En italique bien sûr, pour que l'on comprenne bien qu'il s'agit du jargon musical. Ca donnait, au milieu de propos très sérieux, des phrases du type : "et c'est pourquoi il jouait de la basse comme un bad motherfucker".
Un livre qui me semble complet sur le funk en France depuis les années 60, je ne l'ai pas encore acheté, mais on peut en lire quelques parties ici en cliquant sur afficher un extrait : (Merci Google...
Le Petit Livre de la Black Music
Scénariste et dessinateur : Brüno & Bourhis
Dargaud, 176 Pages, Format :220x220, 22,50 €
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