Il s'appelait en réalité James Smith et son principal fait d'arme a été d'être le père du rappeur LL Cool J. Alors à l'écoute de "Joy Joy" on se dit qu''il aurait pu être un Curtis Mayfield : il composait, arrangeait et produisait lui-même ses chansons; il était son propre patron en créant son label Salsa Picante Records. Mais la balance, l'emblème de son label ( et qui titrait ironiquement "It's Got To Be Fun"), a penché définitivement du coté obscur. Quels que soient les efforts entrepris, quel que soit le talent introduit. Mais Jimmy, puis je t'appeler Jimmy ?, un certain mercredi douze septembre de l'an deux mille dix-huit, tu fis communion (du ciel où tu es depuis six ans) avec le vieux Revpop qui cliqua, le trente troisième, sur un lien Youtube mis en ligne il y a une semaine par John Manship, ce qui permit de découvrir sur la toile "Joy Joy" pour la première fois. Et penser qu'en mille neuf cent soixante-seize tu avais la classe d'un Curtis dans ta voix, oui Jimmy je n'exagère pas, dans cette orchestration où un clavinet diabolique et ondulent serpente autour de la mélodie, que du bonheur, que de la joie !
Joy Joy :
Et si plus d'affinités, le deuxième 45 tours paru en 1980 toujours sur son label, "Find Someone That You Love" :
PS : si une personne possède ce 45 tours, qu'elle n'hésite pas à mettre la face A sur la toile, j'ai hâte de la connaitre !
