La première version date de 1972, et enregistrée par Balla et ses Balladins, en face A d’un 45t du célèbre label Guinéen (SYL 545).

L’année suivante une version quasi identique est publiée sous le nom Pivi et les Balladins, sur la compilation annuelle du label (Discothèque 1972, SLP 40).

Petit extrait ici :
Difficile de dire s’il s’agit en fait du même enregistrement, tant les versions se ressemblent. C’est la version estampillée Pivi qui sera toutefois compilée par la suite en CD dans les années 2000.
Minute culturelle :
« Le succès des Balladins reposent sur l'instrumentation: les deux chefs d'orchestre, Balla et Pivi sont plus des joueurs de cuivre que des guitaristes ou des chanteurs. Ils étaient deux musicologistes attachés aux racines musicales traditionnelles. Le gouvernement Guinéen interferant dans la sphère musicale, décide de placer certains musiciens dans l'orchestre de Miriam Makeba et de changer de chanteur. Balla s'opposa au ministère et fut renvoyé. L'orchestre devint Pivi et les Balladins. »(source : http://orogod.blogspot.com/2010/03/pivi ... -1972.html)
Pivi ou Balla, on tient la à mon sens la meilleure version du morceau, mixant allégrement sons afro, psyché & funk.
En 1976, c’est au tour du Super Boiro Band d’éditer une version instrumentale sur leur album bien nommé « En super forme » (SLP 58)
En 1978, le malien Moussa Doumbia qui s’y colle, dans son style inimitable, avec une terrible version afro beat ponctuée de cris à la James Brown sur son album de 1978, publié sur le label ivoirien Sacodis (disque que je recherche au passage)
En 1983, retour à la case Syliphone, une dernière version live est publiée par le groupe féminin Les Amazones de Guinée, sur l’album « au cœur de Paris », enregistré à la mutualité (SLP 76).
A signaler enfin la version enregistrée par la grande chanteuse sud-africaine Miriam Makeba, que l’on trouve sur son album « The promise » de 1974. Makeba a enregistré une bonne demi-douzaine d’album pour les Editions Syliphone Conakry durant sa période d’exil.