Comme d'hab je me suis perdue, j'ai donc mis 2H au lieu d'1H, eh oui quand on ne connait pas le lieu et que le GPS n'est toujours pas d'actualité.
Mais ma ténacité a fait le reste : n'empêche que le chemin que m'a indiqué Google Maps m'a fait me retrouver dans une zone industrielle sombre, lugubre avec des silos énormes, en pleine nuit, peu de lumière pour ne pas dire pas du tout à certains endroits, personne dans les parages, le silence, j'ai cru me retrouver dans un film à suspens.

Mais je pestais plus qu'autre chose !!!!!!!
Au final, j'arrive, je me gare tant bien que mal, et je file. Le système d'accès au fauteuil très bien, mais le système des marches est à c---- ! : car quand on a un soucis de marche et que l'on a un appareillage, c'est la m---- : ces architectes parfois...
Sinon accueil sympa même de la sécurité.
Je file à l'étage, pas vu l'ascenseur, donc les escaliers, style métal, près de 2 étages : et j'ai cru qu'il n'y avait plus de places, les sièges étaient pris pour une bonne partie et c'est tant mieux !
Quelques minutes d'attente et c'est parti pour
When We Were Kings : j'ai ri, souri, j'acquiesçais par moment comme lors d'un prêche d'un révérend pour certaines paroles, il m'arrivait de faire

...
Chose étonnante j'ai éprouvé un vrai attachement pour
George Foreman qui a cette même attitude calme que j'aime aussi chez
Bill Withers. Plein d'images dans la tête, l'ultra bavardage de
Mohammed Ali, punaise plus fort que les gonzesses.

Mais il fait de bonnes remarques dans le flot des mots qu'il distille. A chaque instant de musique je tressaillais de plaisir et remuais sur mon siège, dommage que cela soit si court. Mais le moment du match... je me suis retenue, car pour toute personne qui connait le public antillais, sait que ce dernier participe à fond, pour ne pas avoir l'air trop stupide, j'ai fait un effort surhumain pour ne pas mimer, dire ce fameux "isalé !", heu... je l'ai murmuré.

Je vis le truc à fond, même si c'est déjà vu et revu.
Très bon documentaire, riche d'infos / l'époque, l'événement... frustration pour la partie live mais concernant les boxeurs très bien fait, plus axé il est vrai sur
Ali qui fait le show
(il devait être épuisant par moment mais bon c'est un showman).
Ensuite, direction, le rdc où les instruments sont déjà installés. J'aime cette scène très peu haute (50cm plus ou moins du sol) et à proximité du public : la distance n'est pas de mise avec la foule.
Ambiance générale agréable, aucun stress : des amuses gueules à volonté au bar, un coca à 3€ dans un verre et non du plastique, donc consigne à 1€.
Enfin arrive
Ebo Taylor : on ressent sa bonne humeur dès la première note. Le public un peu timide sur les premiers titres mais
Ebo Taylor a réussi leur faire oublier toute timidité et l'ambiance comme décrite par Funkitch à Paris a été festive, joyeuse. J'ai adoré les pas de danse d'
Ebo Taylor et moi j'ai dansé du début à la fin, j'étais en nage, j'ai bougé mais alors tout : AFROBEAT POWER !!!!!!!!!! Pour ma plus grande joie,
Ebo Taylor est passé dans le public et m'a serré la main, je ne m'y attendais pas, mais j'ai aussi été moins timide que d'habitude, j'avais quand même les mains trempées de sueur.
En deux mots, cela a été l'éclate, sans complexe, sans gêne, hyper à l'aise, rien à faire des regards... dans ma bulle musicale et le pied total.
Le son de la salle nickel, je n'ai pas eu de douleur, même pas eu besoin de me protéger les tympans.
Funkiness tu aurais aimé, c'est certain.
Comme Funkitch, j'ai pris les 3 albums format vinyles : il y a un mec qui hésitait entre les 3, je lui ai conseillé de prendre le premier réédité et à un autre qui hésitait à prendre les 3, je lui ai dit de foncer, les 3 sans hésitation, il lui manquait 5€, j'ai failli les lui donner, sans rire.
Une salle que je découvre et sincèrement, public sympa, bonne ambiance, la sonorité est top, et le reste est nickel, à part ce système d'escalier, certes, sympa à l’œil mais quand on monte marche après marche avec ce dénivelé + différence de largeur des marches c'est assez nul, vu que l'autre partie pour les fauteuils est ultra en pente et donc n'est pas pratique pour personne en difficulté de marche, c'est par moment limite à se casser la g-----.

Et l'autre accès destiné au fauteuil est intégré dans les marches et cela fait effectuer une sorte de "S"... je n'ai toujours pas compris la finalité de cette structure
(il faut que je fasse une photo pour la peine, c'est peut être un jeu de piste dont je n'ai pas compris le sens).
Merci à Funkitch pour son report, cela m'a donné envie de voir de mes yeux vus et sincèrement, je ne m'attendais pas à bouger autant.
Tiens je viens de faire comme
Mohammed Ali : un bla bla incessant...
