Nino Ferrer
Posté : 03 nov. 2010 13:12
Déjà, un artiste à part dans la chanson française. Celui dont le style de départ se rapproche le plus du son de James Brown ou de celui du label Stax, auquel il rendu un hommage fameux avec la chanson « Je voudrais être noir ».
Ensuite, une excellente entrée pour familiariser vos bambins avec les sonorités du funk. J’ai testé pour vous et ça marche : « Mirza », « Les cornichons », « Le téléphon », c’est le succès garanti, et ça permet d’écouter de la bonne musique tout en faisant plaisir à ses enfants (ce qui tient parfois de la quadrature du cercle ).
Ces formidables chansons se trouvent sur ses deux premiers albums, « Enregistrement public" (1966) et « Nino Ferrer » (1967).
A cette époque, Nino s’entoure de Manu Dibango, d’abord son claviériste, dont il fait rapidement son chef d’orchestre. Mais aussi de pointures comme Bernard Estardy ou Pierre-Alain Dahan. Le résultat débouche sur des perles rhythm & blues tels que les grands succès précités, ou des titres moins connus comme « NF in trouble » ou « Les hommes à tout faire » (générique de la série tv "Agence Intérim").
NF in trouble
Les hommes à tout faire
Lassé de passer pour un amuseur, Nino part quelques années en Italie, puis revient en France s’installer dans le Quercy, ou il fini par changer d’orientation musicale et enregistre des albums catalogués « rock progressif » avec son groupe Leggs, dont le plus célèbre et le plus réputé est Métronomie (1971) ou l’on trouve entre autres le sulfureux « Cannabis ». A signaler sur cet album la participation, encore, de Bernard Estardy, et de Slim Pezin.
Cannabis (1971)
Metronomie (1971)
http://video.mail.ru/mail/kreda.krona/13245/13257.html
Après un nouvel album avec le groupe Leggs (Nino Ferrer & Leggs, 1972) c’est avec un autre groupe, célèbre chez les amateurs de funk, qu’il enregistre son LP suivant, « Nino & Radiah » (1974). Nino sait décidemment bien s’entourer, puisque outre l’accompagnement musical du groupe Ice (a.k.a. Lafayette Afro Rock Band) c’est surtout la présence dénudée de la superbe Radiah Frye (la mère de l’autre) qu’on note sur la pochette.
Allez hop, une petite photo de la belle Radiah ça ne mange pas de pain
Bizarrement, l’album en question n’est pas si funk que ça, même si musicalement intéressant. Niveau commercial, c’est surtout le slow sirupeux « le sud » (auquel Ice ne participe pas) qui rencontrera le succès.
Moses (1974)
Mint Julep (1974)
D’autres albums suivront, d’un intérêt moins conséquent pour le sujet qui nous préoccupe.
Et puis un jour d’août 1998, Nino se tirera une balle dans le cœur, un mois après le décès de sa mère. Il allait avoir 64 ans.
Pour finir sur une note plus joyeuse, il faut signaler que son corps repose dans la célèbre commune de Montcuq. Vous ne connaissez pas Montcuq ? C’est que vous n’avez probablement pas 30 ans.
Minute culturelle pour conclure :
Ensuite, une excellente entrée pour familiariser vos bambins avec les sonorités du funk. J’ai testé pour vous et ça marche : « Mirza », « Les cornichons », « Le téléphon », c’est le succès garanti, et ça permet d’écouter de la bonne musique tout en faisant plaisir à ses enfants (ce qui tient parfois de la quadrature du cercle ).
Ces formidables chansons se trouvent sur ses deux premiers albums, « Enregistrement public" (1966) et « Nino Ferrer » (1967).
A cette époque, Nino s’entoure de Manu Dibango, d’abord son claviériste, dont il fait rapidement son chef d’orchestre. Mais aussi de pointures comme Bernard Estardy ou Pierre-Alain Dahan. Le résultat débouche sur des perles rhythm & blues tels que les grands succès précités, ou des titres moins connus comme « NF in trouble » ou « Les hommes à tout faire » (générique de la série tv "Agence Intérim").
NF in trouble
Les hommes à tout faire
Lassé de passer pour un amuseur, Nino part quelques années en Italie, puis revient en France s’installer dans le Quercy, ou il fini par changer d’orientation musicale et enregistre des albums catalogués « rock progressif » avec son groupe Leggs, dont le plus célèbre et le plus réputé est Métronomie (1971) ou l’on trouve entre autres le sulfureux « Cannabis ». A signaler sur cet album la participation, encore, de Bernard Estardy, et de Slim Pezin.
Cannabis (1971)
Metronomie (1971)
http://video.mail.ru/mail/kreda.krona/13245/13257.html
Après un nouvel album avec le groupe Leggs (Nino Ferrer & Leggs, 1972) c’est avec un autre groupe, célèbre chez les amateurs de funk, qu’il enregistre son LP suivant, « Nino & Radiah » (1974). Nino sait décidemment bien s’entourer, puisque outre l’accompagnement musical du groupe Ice (a.k.a. Lafayette Afro Rock Band) c’est surtout la présence dénudée de la superbe Radiah Frye (la mère de l’autre) qu’on note sur la pochette.
Allez hop, une petite photo de la belle Radiah ça ne mange pas de pain
Bizarrement, l’album en question n’est pas si funk que ça, même si musicalement intéressant. Niveau commercial, c’est surtout le slow sirupeux « le sud » (auquel Ice ne participe pas) qui rencontrera le succès.
Moses (1974)
Mint Julep (1974)
D’autres albums suivront, d’un intérêt moins conséquent pour le sujet qui nous préoccupe.
Et puis un jour d’août 1998, Nino se tirera une balle dans le cœur, un mois après le décès de sa mère. Il allait avoir 64 ans.
Pour finir sur une note plus joyeuse, il faut signaler que son corps repose dans la célèbre commune de Montcuq. Vous ne connaissez pas Montcuq ? C’est que vous n’avez probablement pas 30 ans.
Minute culturelle pour conclure :