Donald Byrd - Black Byrd
Posté : 13 juin 2011 14:04
Donald Byrd - Black Byrd (Blue Note BN-LA047-F, 1973)
Titres
A1 Flight Time 8:30
A2 Black Byrd 8:00
A3 Love's So Far Away 6:00
B1 Mr. Thomas 5:15
B2 Sky High 5:59
B3 Slop Jar Blues 6:00
B4 Where Are We Going? 4:40
Crédits
Donald Byrd : trompette, cor d'harmonie (flugelhorn), trompette électrique, chant
Allen Curtis Barnes : flûte, hautbois, saxophone
Roger Glenn : saxophone, flûte
Fonce Mizell : trompette, chant
Larry Mizell : chant
Kevin Toney : piano
Freddie Perren : piano, synthétiseur, chant
Dean Parks (A1, B1) : guitare
David T. Walker (A2, A3, B2 à B4) : guitare
Joe Sample : piano, piano électrique
Wilton Felder (A1, B1) : basse
Chuck Rainey (A2, A3, B2 à B4) : basse
Harvey Mason : batterie
Keith Killgo : batterie
Bobbye Hall Porter (A1, B1) : percussions
Stephanie Spruill (A2, A3, B2 à B4) : percussions
Enregistrement : 3 Avril (B1), 4 Avril (A1) et le 24 Novembre 1972, Sound Factory, Hollywood, Californie
Production et Arrangements : Larry Mizell pour Sky High Productions, Inc.
Après le splendide et funky Ethiopian Knights, Donald Byrd creuse le sillon jazz-funk en enregistrant l'album Black Byrd, qui sera son plus grand succès, et également le plus grand succès du label Blue Note.
L'arrivée des frères Mizell et en particulier de Larry Mizell à la prod et aux arrangements va renforcer la dimension funk de la musique de Donald Byrd, mais aussi la rendre plus commerciale (ce qui lui sera beaucoup reproché par la suite).
A la différence de Ethiopian Knights, les titres de Black Byrd sont plus nombreux et plus courts.
Flight Time ouvre l'album, et d'emblée, la volonté de Larry Mizell (qui signe de surcroît tous les titres) de rendre plus commerciale la musique de Donald Byrd tient de l'évidence: fini le jazz électrique hérité de Miles Davis, fini le jazz-funk sombre d'Ethiopian Knights, place à un jazz-funk brillant mais plus consensuel, comme le montre l'arrangement des premières minutes de Flight Time. Il faut ainsi attendre près de 4 minutes pour que le titre bascule dans un groove méchant :
Le niveau monte d'un cran avec le morceau titre, avec son intro remarquable et sa guitare Shaftienne. Un des grands moments de l'album, croisement entre Papa Was A Rolling Stone et Shaft:
Love's So Far Away est une autre réussite, avec de belles parties de trompette de Byrd. Ce titre est d'ailleurs paru dans la collection Pulp Fusion, sur le volume Fully Loaded:
L'album se poursuit avec l'excellent Mr. Thomas:
Sky High est plus léger, plus commercial aussi:
Retour au groove avec Slop Jar Blues, un très bon titre:
L'album s'achève avec Where Are We Going?:
Excellent album, le plus connu de Donald Byrd, et considéré par beaucoup comme une pierre angulaire du Jazz-Funk. Pour ma part, et si j'aime cet album, je préfère le précédent, moins poli. Ici, tout est joué parfaitement par des musiciens au top (dont Harvey Mason, qui rejoindra peu après les Head Hunters d'Herbie Hancock), mais c'est très contrôlé, moins aventureux.
Quoi qu'il en soit, il faut saluer le rôle des Mizell brothers et de Larry Mizell en particulier, dont le rôle peut être en un sens comparé à celui joué par Norman Whitfield.
Titres
A1 Flight Time 8:30
A2 Black Byrd 8:00
A3 Love's So Far Away 6:00
B1 Mr. Thomas 5:15
B2 Sky High 5:59
B3 Slop Jar Blues 6:00
B4 Where Are We Going? 4:40
Crédits
Donald Byrd : trompette, cor d'harmonie (flugelhorn), trompette électrique, chant
Allen Curtis Barnes : flûte, hautbois, saxophone
Roger Glenn : saxophone, flûte
Fonce Mizell : trompette, chant
Larry Mizell : chant
Kevin Toney : piano
Freddie Perren : piano, synthétiseur, chant
Dean Parks (A1, B1) : guitare
David T. Walker (A2, A3, B2 à B4) : guitare
Joe Sample : piano, piano électrique
Wilton Felder (A1, B1) : basse
Chuck Rainey (A2, A3, B2 à B4) : basse
Harvey Mason : batterie
Keith Killgo : batterie
Bobbye Hall Porter (A1, B1) : percussions
Stephanie Spruill (A2, A3, B2 à B4) : percussions
Enregistrement : 3 Avril (B1), 4 Avril (A1) et le 24 Novembre 1972, Sound Factory, Hollywood, Californie
Production et Arrangements : Larry Mizell pour Sky High Productions, Inc.
Après le splendide et funky Ethiopian Knights, Donald Byrd creuse le sillon jazz-funk en enregistrant l'album Black Byrd, qui sera son plus grand succès, et également le plus grand succès du label Blue Note.
L'arrivée des frères Mizell et en particulier de Larry Mizell à la prod et aux arrangements va renforcer la dimension funk de la musique de Donald Byrd, mais aussi la rendre plus commerciale (ce qui lui sera beaucoup reproché par la suite).
A la différence de Ethiopian Knights, les titres de Black Byrd sont plus nombreux et plus courts.
Flight Time ouvre l'album, et d'emblée, la volonté de Larry Mizell (qui signe de surcroît tous les titres) de rendre plus commerciale la musique de Donald Byrd tient de l'évidence: fini le jazz électrique hérité de Miles Davis, fini le jazz-funk sombre d'Ethiopian Knights, place à un jazz-funk brillant mais plus consensuel, comme le montre l'arrangement des premières minutes de Flight Time. Il faut ainsi attendre près de 4 minutes pour que le titre bascule dans un groove méchant :
Le niveau monte d'un cran avec le morceau titre, avec son intro remarquable et sa guitare Shaftienne. Un des grands moments de l'album, croisement entre Papa Was A Rolling Stone et Shaft:
Love's So Far Away est une autre réussite, avec de belles parties de trompette de Byrd. Ce titre est d'ailleurs paru dans la collection Pulp Fusion, sur le volume Fully Loaded:
L'album se poursuit avec l'excellent Mr. Thomas:
Sky High est plus léger, plus commercial aussi:
Retour au groove avec Slop Jar Blues, un très bon titre:
L'album s'achève avec Where Are We Going?:
Excellent album, le plus connu de Donald Byrd, et considéré par beaucoup comme une pierre angulaire du Jazz-Funk. Pour ma part, et si j'aime cet album, je préfère le précédent, moins poli. Ici, tout est joué parfaitement par des musiciens au top (dont Harvey Mason, qui rejoindra peu après les Head Hunters d'Herbie Hancock), mais c'est très contrôlé, moins aventureux.
Quoi qu'il en soit, il faut saluer le rôle des Mizell brothers et de Larry Mizell en particulier, dont le rôle peut être en un sens comparé à celui joué par Norman Whitfield.