FUNK-O-LOGY

Ça se trouve où ?

Pour la présentation, c'est réparé. Quand je suis allé voir James Brown en 66, c'est surtout grace à un camarade d'enfance (malheureusement disparu trop tôt ) qui avait eu des places par le CE où travaillait son paternel. A l'époque pour deux adolescents de 16 ans, c'était un évènement d'aller à l'Olympia.

Pourtant, j'avais vu avec mes parents d'autres vedettes de variétés mais "The Godfather of soul", c'était autre chose. Quand je vois la vidéo en N&B, j'essaye de retrouver des repéres de ce que j'ai vu à l'époque en couleur.

R.E.S.P.E.C.T.!!!! JB en 66 à l'Olympia ça doit être un souvenir impérissable!

Staxman a écrit :Pour la présentation, c'est réparé. Quand je suis allé voir James Brown en 66, c'est surtout grâce à un camarade d'enfance (malheureusement disparu trop tôt ) qui avait eu des places par le CE où travaillait son paternel. A l'époque pour deux adolescents de 16 ans, c'était un évènement d'aller à l'Olympia.

Pourtant, j'avais vu avec mes parents d'autres vedettes de variétés mais "The Godfather of soul", c'était autre chose. Quand je vois la vidéo en N&B, j'essaye de retrouver des repères de ce que j'ai vu à l'époque en couleur.

Te rappelles-tu de tes sensations avant ce concert ? De ce que tu pensais ? Du lendemain ? Qu'as-tu pensé en quittant la salle en te retrouvant le Boulevard des Capucines ?

H.

Pour moi, c'était le premier spectacle correspondant à la musique qui m'intéressait. D'une part, j'avais été initié très jeune à une autre musique : le jazz qui ne me déplaisait pas mais encore trop technique pour moi. Ensuite, les seules vedettes que j'avais vu en concert étaient plutôt des artistes de variété dont certaines avaient le monopole de la chanson française (oui déjà). Pourtant, j'avais déjà entendu James Brown mais j'étais loin d'imaginer le spectacle qu'il allait donner.

La première chose qui a attiré mon œil et mon oreille est ce que faisaient les musiciens et pour cause, cela faisait deux ans que je grattais sur ma guitare. Une fois que le concert était démarré, on est pris dedans et on ne voit plus le temps passer. j'ai toujours aimé le numéro de la cape et JB qui se met un genou à terre un peu comme le boxeur qui est groggy.

La fin laisse un petit je ne sais quoi où l'on se dit qu'on y retournerait bien. Il y a une chose qui est sûre, c'est que lorsque nous sommes rentrés dans la métro pour retourner dans notre banlieue, on avait la tête ailleurs.

Que dire pour les jours suivants ? Certains de mes copains d'école n'écoutaient pas ce style de musique. La communication en terme de promotion musicale n'était pas encore ce qu'elle est aujourd'hui.

En fait, c'est lui qui m'a ouvert vers ce style de musique. J'aime bien ses albums comme "Sings Raw Soul" ou "Out Of Sight" mais aussi les lives comme L'Apollo ou Atlanta 1984.

Après, j'ai bien aimé Otis Redding mais c'est une autre histoire.

Quelques souvenirs de mon ami le saxophoniste et flûtiste Bernard "Bernie" Duplaix qui a assisté au concert de James Brown à L'Olympia 67.

"Le premier grand concert Soul, fut pour moi James Brown à l’Olympia en 1967 justement. On y était avec Slim Pezin, Mam Houari et Gerry Beckles le leader-chanteur des Toppers dont on faisait partie avec Mam à ce moment là. On jouait tous les soirs au « Club de l’Étoile » Avenue Victor Hugo, et on commençait à… minuit! Quelle époque insensée! On était donc venu voir le concert avant d’aller jouer. On s’est pris une telle « claque » sur tous les plans… Tout était tellement à la fois intense et parfait dans le show que ce fut à la fois stimulant et très handicapant pour le reste de la soirée…"

Bernie au Sax au temple de la Soul a Paris a fin des 60's " le Tour Club "(noël 1967)

Merci good vibes !