FUNK-O-LOGY

Wilson Pickett - In Philadelphia (Atlantic SD 8270, 1970)





Titres

A1 Run Joey Run 2:37
(Kenny Gamble & Leon Huff)
A2 Help The Needy 2:31
(Bobby Eli, Carl Fisher)
A3 Come Right Here 2:35
(Jerry Akines, Johnny Bellmon, Reginald Turner, Victor Drayton)
A4 Bumble Bee (Sting Me) 2:13
(Bunny Sigler, Jerry Akines, Johnny Bellmon, Reginald Turner, Victor Drayton)
A5 Don't Let The Green Grass Fool You 2:46
(Jerry Akines, Johnny Bellmon, Reginald Turner, Victor Drayton)

B1a (Part I) Get Me Back On Time, Engine Number 9 2:46
(Kenny Gamble & Leon Huff)
B1b (Part II) Get Me Back On Time, Engine Number 9 3:37
(Kenny Gamble & Leon Huff)
B2 Days Go By 2:24
(Bunny Sigler, Ugene Dozier)
B3 International Playboy 2:26
(Bernard Broomer, Bunny Sigler, Ugene Dozier, Lee Phillips)
B4 Ain't No Doubt About It 2:19
(Kenny Gamble & Leon Huff)

Crédits

Ronnie Baker : basse
Bobby Eli, Norman Harris, Roland Chambers : guitare
Earl Young : batterie
Thom Bell : orgue
Ugene Dozier, Lenny Pakula : piano
Vince Montana : vibraphone, percussions
Sam Reed & His Horn Section : cuivres
Don Renaldo & His String Section : cordes
Vince Montana : Vibraphone, percussions

Arrangé par Bobby Martin (A1, A2, A3, B1 à B3, B5), Lenny Pakula (A4, A5), Roland Chambers (B4)


Le nom de Wilson Pickett est associé à un style vocal de "shouter" avec les inévitables "sock it me " ou "Lord have mercy".
En 1970, ce style a fini par lasser. Pour relancer sa carrière, Atlantic a tenté avec succès l'expérience philadelphienne.
Vocalement, il n'a pu se défaire de son style habituel mais la bonne surprise est venue avec Don't Let The Green Grass Fool You et Engine Number 9 arrivés respectivement en deuxième et en troisième position du Billboard Best Selling Soul Singles.


Run Joey Run


Help The Needy


Bumble Bee (Sting Me)


Don't Let The Green Grass Fool You
une composition des Formations (The Corner Boys - Gang War / Take It Easy Soul Brother)


Get Me Back On Time, Engine Number 9 (parts I & II)


Days Go By


International Playboy

Merci silverfox, c'est vrai que l'on ne parle pas assez de Wilson Pickett...

J'aime beaucoup cet album en rupture avec ses précédents et la patte de Gamble & Huff pas encore à leur sommet se fait évidemment entendre avec ces arrangements merveilleux.
Je pense que Wilson lui même a du apprécier le changement d'atmosphère!

Comme Edwin Starr, un hurleur de légende dont la voix passe sur tout: Leur fin de carrière à été disco et ils y étaient très bons!
Groove City a remué des foules pour l'un comme Contact pour l'autre...

Ahhhhh "Groove City" c'était énorme Fred!!!!!!!! Tu as cité le titre qu'il fallait pour astiquer le dancefloor!!

Je suis pas fan du genre ( ) mais je dois reconnaitre que "Get Me Back On Time, Engine Number 9" est un monstre de Funk, un classique indémodable, un sommet qui écrase un peu tout le reste, sauf peut-être "Don't Let The Green Grass Fool You ".
Wilson Pickett nous sortira un autre monstre sur son disque suivant Don't Knock My Love avec son titre éponyme en deux parties, l'instrumental étant tout particulièrement dantesque ...

Revpop a écrit :...je dois reconnaitre que "Get Me Back On Time, Engine Number 9" est un monstre de Funk, un classique indémodable, un sommet qui écrase un peu tout le reste, sauf peut-être

Pour moi ce sera : ... "Bumble Bee (Sting Me)" qui prend le corps dans le mouvement, si FUNK ! Et je suis totalement fan du genre.

Bonjour à tous les funkologues, je poste ici mon premier commentaire sur le forum et je me dois de commencer par l'un des chanteurs qui a bercé mon enfance, et dont les vinyles de mon paternel ont tournés en boucle dans le salon familial. La musique est souvent affaire de transmission comme un patrimoine!
J'ai une petite larme quand je pense aux deux morceaux marquants de ce disque bien qu'il soit très homogène dans sa qualité. "Engine number 9" est fantastique!!! Les arrangements me semblent beaucoup plus roots que les productions suivantes de Gamble & Huff mais cela convient parfaitement à ce grand maître du chant habité qu'était le Wicked. Cette Guitare pleine de fuzz nous ramène vers un son axé 60's mais cette basse ainsi que les percussions nous plonge dans les 70'S. J'adore ce moment où Wilson nous dit "I'm gonna let the boys cookin' it a little bit" car il s'agit bien là d'un bon plat bien gras et juteux dont on se doit d'en remanger plusieurs fois sans modération, que ces orfèvres nous proposent! Et cette VOIX me donne des frissons à chaque intonation; même James Brown ne crie pas aussi bien que lui, excusez-moi pour les amateurs du Godfather (dont je fais bien sûr partie) s'ils trouvent que je vais un peu loin.

"Don't Let The Green Grass Fool You" m'a conduit à m'intéresser aux productions soul moins typées Stax ou Fame qui ont été mon premier amour en matière de musique noire américaine et rien que pour ça je lui en suis reconnaissant à vie! Cet album me suit depuis un bon moment sans me lasser une seconde.

pour ta superbe et première contribution !

Il y a un topic pour se présenter, tu peux y aller et nous narrer d'autres souvenirs