Larry Graham & GCS | France | 6, 7 & 8 juillet 2017

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silverfox

Re: Larry Graham & GCS | France | 6, 7 & 8 juillet 2017

Message par silverfox »

Ça part très vite, depuis ce matin il n'y a plus de places à 3,50€ pour Trombone Shorty le 9 juillet.

EDIT du 7 juillet 11h00 : C'est fini; toutes les places à 3,50€ ont été vendues.


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Chameleon

Re: Larry Graham & GCS | France | 6, 7 & 8 juillet 2017

Message par Chameleon »

Concert raté de Larry Graham à Jazz à Vienne ce samedi... Suis déçu. :(

En 2011, il avait chauffé le théâtre antique comme j'avais rarement vu (et fait de l'ombre à Bootsy Collins qui avait fait pale figure en passant après lui). Cette année, alors qu'il était en tête d'affiche, c'est lui qui s'est fait volé la vedette par Trombone Shorty, qui a enflammé le théâtre juste avant son passage.

Une prestation décousue mêlant maladroitement son propre répertoire et plusieurs titres de Prince à qui il souhaitait rendre hommage. Ça n'a pas pris, ça manquait d’énergie, et pire (pour quelqu'un comme Larry) ça manquait de groove... :( Et puis il y a eu les passages plus que douteux de deux "guests" qui ont fini de tuer définitivement la machine : Marco Prince de FFF (ouille !) et Jeanne Added (au secours, que faisait-elle ici ?!) sont venus chanter (faux) sur des titres princiers...

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Tenez, j'ajoute une critique trouvée sur internet qui résume parfaitement mon ressenti :

Graham, pour quelques grammes de graal

Le programme était "princier" pour cette grosse soirée funk dédiée à la mémoire du kid de Minneapolis. Trop peut-être. Avec trois prestations à l'affiche, la nuit fût longue et pour le moins inégale. Après avoir retrouvé avec bonheur le trop confidentiel Juan Rozoff qui a joyeusement confirmé, même un quart de siècle après son heure de gloire, qu'il était bien l'un des vrais "princes" du funk français, la tornade Trombone Shorty a fait gros effet avec son "supafunkrock" tellurique. Tellement d'effet sur un public chauffé à blanc que la partie, ou plutôt la party, s'annonçait délicate pour le king de la soirée, Larry Graham et son Graham Central Station. A déjà minuit passé, il fallait de solides arguments pour maintenir la flamme et ce fut visiblement très difficile.

Arrivant par surprise des gradins en fendant la foule jusqu'à la scène, le légendaire bassiste tout de blanc vêtu et toujours plume au chapeau, rejoint son groupe restreint à cinq musiciens, soit deux claviers, un batteur, un guitariste et une chanteuse (une brailleuse en zone rouge dans ses aigus stridents) aux percussions électroniques (funk box), mais sans cuivres. Dans le blanc généralisé des tenues, le pourpre des chemises satinées fait un clin d'œil évident à Prince, disparu l'an dernier et dont Larry Graham fut à la fois le mentor, l'ami très proche et le bassiste à la fin des années 90, redonnant du lustre à cette gloire des seventies qui débuta en 67 avec Sly & The Family Stone.

D'emblée, on sent que la machine a du mal à s'ébrouer, le répertoire semblant cahotique et mal huilé. Comme pour ce funk acoustique où trois guitares assises en front-line font un flop total. Et ce ne sont pas les featurings de Jeanne Added puis de Marco Prince qui vont sauver la mise. Si la présence de la (toute) petite demoiselle qu'on connait dans un autre répertoire paraît bien incongrue ici, elle n'aura pourtant pas ménagé son énergie dans cette courte et quasi seule apparition. En vain, on aurait dit un sketch de Florence Foresti se déhanchant dans une boum datée. Le I want U sonne forcément très eighties mais ça rame sec pour accrocher la foule. Larry Graham tente bien de rebooster le public en évoquant le concert de Sly& the Family Stone à Woodstock, mais on en est à des années-lumière.

Certes, l'inventeur du fameux "slap" n'a rien perdu de sa superbe dans ce jeu particulier de frappe sur son instrument, mais tant d'excellents bassistes s'y sont frottés depuis que l'effet n'est plus autant spectaculaire. La présence du bien nommé Marco "Prince", leader de F.F.F qui enchaînera en version "passable" One Life et (go) Crazy ne relancera pas mieux la groove machine définitivement grippée, même si l'incontournable Purple Rain fait naturellement son petit effet, notamment lors du solo du guitariste Wilton Rabb. Mais pas de regain de frénésie du côté du public invité au final à grimper sur la scène et se mêler au groupe. Vous avez dit "party" ? Trop tard, on est parti...

Michel Clavel & photos Jazz-Rhone-Alpes.com

source : http://www.jazz-rhone-alpes.com/170710/ ... ne/#graham

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kata

Re: Larry Graham & GCS | France | 6, 7 & 8 juillet 2017

Message par kata »

Chameleon a écrit : En 2011, il avait chauffé le théâtre antique comme j'avais rarement vu (et fait de l'ombre à Bootsy Collins qui avait fait pale figure en passant après lui).
Le problème de la toujours très ambitieuse programmation funk de Jazz à Vienne, celui qui passe en dernier, vers minuit, une heure du mat, il faut qu' il ait la grosse patate pour réveiller un public qui commence à décliner après déjà plus de 4 heures de funk et je pense que c'est pas forcément adapté à nos glorieux anciens.

Même constat pour George Clinton et sa bande qui sont passés en fin de programme en 2012,
et cette année, c'était au tour de Larry de fermer le bal et le résultat sonne apparemment toujours
un peu creux. ;)
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Daasiq

Re: Larry Graham & GCS | France | 6, 7 & 8 juillet 2017

Message par Daasiq »

Funk U est d'accord pour dire que Larry Graham s'est fait voler la vedette par Trombone Shorty :

http://funku.fr/2017/live-report-larry- ... -08072017/
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