FredW a écrit :je constate que les rayons de magasins de grande distribution sont devenus de plus en plus maigres, et que la plupart des tableaux de bord des voitures mises sur le marché n'ont plus de fente pour les Cd's... Qui restent donc dans les salons après avoir été achetés. À part les trois ou quatre points de vente parisiens, notre musique ne s'achète plus d'ailleurs que sur des sites; c'est donc bien une forme de disparition.
Le fait qu'on ait moins de choix en magasin, et que la Fnac Bastille, une institution dans son genre, ait fermé, ne signifie pas nécessairement que le cd est en voie d'extinction ; ce sont les circuits de distribution qui ont changé avec le développement de la vente en ligne, sites marchands du type amazon, vendeurs sur ebay ou discogs, vente via bandcamp, etc.
Et je pense qu'il reste le support privilégié en musique classique.
Je n'ai pas les chiffres de vente des cd pour dire s'il y a baisse ou pas mais ce que je constate, c'est que depuis une bonne dizaine d'années il n'a jamais été aussi facile d'acheter quantité de références à prix tout doux. Fini le quasi monopole de la Fnac qui imposait son 17/23 euros.
Quant à la musique en voiture, peu importe la source, une bagnole n'étant pas idéale pour apprécier pleinement et rien ne vaut une écoute dans le salon où le cd a encore toute sa place.
TONY92FR a écrit :En tout cas, vinyle ou pas, moi je reste dans l'optique qu'il faudrait plus d'échanges que ça.
Trop de disques demeurent invisibles, ou aucun extrait entier n'est visible sur le net et je trouve ça triste.
Je ne sais plus si je l'ai dit mais ne pas avoir accès à tout ne me dérange pas. Ça laisse une part au rêve et engranger des gigaoctets de fichiers qu'on n'écoutera pas est un trip qui ne m'intéresse pas.
Une discothèque, ça se construit avec du temps, de la patience et avec ses moyens plus ou moins limités. A moins d'être collectionneur complétiste voire compulsif, le but est de choisir, d'affiner peu à peu, de rechercher tel ou tel disque, de mettre du temps pour le trouver ou ne jamais tomber dessus et passer à autre chose. Si c'est pour retrouver les mêmes pépites chez les autres, ça brise cette quête qui fait le sel d'une passion. Idem chez les bibliophiles, les philatélistes (s'il y en a encore), les collectionneurs de voitures ou de montres.
Ceci dit, je ne suis pas mécontent d'avoir trouvé des rééditions cd en afro-funk et en jazz éthiopien, genres où les originaux sont souvent introuvables ou à des prix stratosphériques