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New Power Generation

Posté : 14 janv. 2011 22:14
par t@nGi
Allez hop, je vous poste ici l'article que j'ai pondu pour Wikipédia, agrémenté de quelques illustrations :P


New Power Generation (« NPG » en abrégé) est une appellation désignant la formation musicale qui accompagne le chanteur et musicien américain Prince depuis 1990, et dont la composition n'a cessé d'évoluer. Ses débuts coïncident avec la volonté de l'artiste d'expérimenter deux standards musicaux alors en vogue, le new jack swing et le rap, avant d'être recentrée sur le funk, le rock, la pop et la soul. L'acronyme est également le nom du label indépendant de la vedette américaine créé en 1993 (NPG Records), et fut utilisé dans la dénomination de l'un de ses anciens sites internet officiels, le NPG Music Club (2001-2006).

Historique

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Le terme, signifiant en Français « génération du nouveau pouvoir », apparaît pour la première fois dans l'œuvre de Prince en 1988, dans le morceau d'ouverture de l'album Lovesexy, Eye No : « Welcome to the new power generation ». Il réapparaît ensuite en tant que chanson de la bande originale du film Graffiti Bridge (1990), chanson dont les chœurs sont assurés par une formation du même nom alors indéfinie (« Backing vox by The New Power Generation », indique le livret du disque sans plus de précisions). Elle est révélée dans le film puis lors de la tournée « Nude Tour », avant d'être créditée sur la couverture des opus Diamonds and Pearls (1991) et Love Symbol (1992) : « Prince and The New Power Generation ». Ses membres sont les suivants :

►Sonny Thompson : basse
►Michael Bland : batterie
►Levi Seacer, Jr. (bassiste de Prince de 1987 à 1990) : guitare
►Tommy Barbarella : claviers
►Rosie Gaines : chant et orgue
►Tony Mosley : rap, danse
►Kirk Johnson : chœurs, percussions, danse
►Damon Dickson : chœurs, danse
►Diamond et Pearl : danse (1990-1991)
►Mayte Garcia : chœurs, danse (à partir de 1992)

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En 1993 a lieu la tournée « Act II », qui annonce le changement de nom de Prince au profit du « Love Symbol », en protestation du contrat qui le lie avec Warner Bros. L'intéressé estime notamment être bridé dans le rythme de ses publications. L'album Gold Nigga, non édité dans le commerce, est vendu à l'entrée des concerts en tant qu'œuvre de la « NPG », sous l'étiquette indépendante d'un nouveau label, NPG Records. Prince n'est pas mentionné sur la pochette mais figure largement sur tous les titres, bien que les vocaux soient majoritairement assurés par Tony Mosley. Le rappeur, de même que Kirk Johnson, Damon Dickson et Rosie Gaines ne montent néanmoins plus sur scène avec la star. En 1994, Levi Seacer Jr. a quitté l'aventure à son tour. Sonny Thompson, Michael Bland, Tommy Barbarella et Mayte Garcia, complétés de l'organiste Morris Hayes, forment alors un rang resserré autour de Prince qui publie la même année avec eux, et sous son ancien pseudonyme, le disque Come sur Warner Bros. Sous la dénomination « NPG » et sur le label du même nom paraît ensuite Exodus (1995) : le chanteur se sert alors du nom de son groupe, outre l'usage du « Love Symbol », afin d'échapper au mieux à la tutelle de la multinationale. The Gold Experience (1995) et Chaos and Disorder (1996) sont eux édités par la Warner et attribués à « Love Symbol », mais la NPG de l'époque y est omniprésente. Par ailleurs, le saxophoniste des années 1985-1990, Eric Leeds, revient dans l'entourage de l'artiste. Ajoutons l'existence d'une section de cuivres attitrée de 1992 à 2001, The NPG Horns, repabtisée plus tard The Hornheads : Michael B. Nelson, Kathy Jensen, Dave Jensen, Brian Gallagher et Steve Strand.

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En 1996, quand sort le triple-CD Emancipation, Tommy Barbarella n'est plus de la partie, la guitariste Kathleen Dyson est recrutée, tandis que Michael Bland et Sonny Thompson sont remplacés respectivement par Kirk Johnson (percussioniste et choriste du groupe en 1991-1992) et Rhonda Smith. En 1998, cette formation - hormis Kathleen Dyson - enregistre avec Prince l'opus New Power Soul sous le sigle « New Power Generation », en compagnie du nouveau guitariste Michael Scott, de la choriste Marva King et de trois invités, dont Larry Graham. En 1999, ce dernier assure le rôle de bassiste de scène et Kip Blackshire est intégré en tant que chanteur, en témoigne le concert Rave Un2 The Year 2000 édité en vidéo en 2000. Fin 1999, Prince annonce l'abandon du pseudonyme « Love Symbol » afin de célébrer la fin du contrat avec Warner Bros. qui avait justifié sa fronde.

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En 2001, l'artiste publie The Rainbow Children. Deux nouveaux noms apparaissent alors au générique : le batteur John Blackwell et le flûtiste-saxophoniste Najee. Sur la tournée suivante, le claviériste Renato Neto remplace Morris Hayes et trois autres joueurs de cuivres sont recrutés : Maceo Parker (ancien partenaire de James Brown), Greg Boyer ainsi que Candy Dulfer, une collaboratrice passée. Le triple-opus One Nite Alone...Live! (2002) témoigne des performances scéniques de cette nouvelle formation et, pour la première fois depuis 1992, l'intitulé « Prince and The New Power Generation » figure sur la couverture d'un disque de la vedette américaine. Dans des variations diverses, ce groupe collabore ensuite aux albums Xpectation, C-Note, N.E.W.S. (2003), Musicology (2004) et à la tournée qui suit. Six autres musiciens collaborent ponctuellement ou à plus long terme avec l'orchestre à cette période : les saxophonistes Eric Leeds et Mike Philips, la percussionniste Sheila E., la violoniste Vanessa Mae, les claviéristes Rad et Stanley "Chance" Howard.


A partir de 2005, une nouvelle mouture de la NPG se fait jour, que l'on peut entendre sur Planet Earth (2007) et l'enregistrement live Indigo Nights, vendu en 2008 avec le livre de photographie 21 Nights. Elle se stabilise ainsi en 2010 :

►Joshua Dunham : basse
►Cora Coleman-Dunham : batterie
►Morris Hayes (de retour) et Cassandra O'Neal : claviers
►Elisa Dease, Shelby Johnson et Liv Warfield : chant
►Frédéric Yonnet : harmonica

S'ajoute la participation épisodique ou interrompue de Marva King, Ashley Tamar Davis (chant), William Lee Hogan, Christian Scott (trompette), le duo féminin The Twinz (danse scénique), Maceo Parker, Greg Boyer, Mike Philips, Renato Neto de même que Sheila E. Notons également que Sonny Thompson et Michael Bland, la section rythmique de la période 1990-1996, font une apparition dans les opus 3121 (2006) et Planet Earth, tandis que Rhonda Smith et John Blackwell ont accompagné Prince et Renato Neto en formation réduite lors d'un concert au festival jazz de Montreux en 2009.


Discographie
Sont mentionnés uniquement, les albums dont la référence d'artiste indique les termes « New Power Generation » ou « NPG ».

Prince and The New Power Generation
* 1991 : Diamonds and Pearls
* 1992 : Love Symbol
* 2002 : One Nite Alone...Live!
NPG / New Power Generation
* 1993 : Gold Nigga
* 1995 : Exodus
* 1998 : New Power Soul

Liste des membres et collaborateurs ponctuels

Vidéos

1991
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1994

1995
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1999
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2004

La NEW POWER GENERATION

Posté : 15 janv. 2011 12:37
par Doc Emett Brown
Ah... Michael Bland et Sonny Thompson...

La NEW POWER GENERATION

Posté : 15 janv. 2011 12:51
par t@nGi
Ouaip, ils méritent mieux que le gus qu'ils accompagnent en ce moment :

New Power Generation

Posté : 16 janv. 2011 12:08
par funkiness
t@ngi, tu déchires ! :happyboy:

pour l'album Gold Nigga, que je trouve terrible, si tu as le temps et des infos (notamment sur les différentes éditions), je verrais bien un sujet dédié ;)

New Power Generation

Posté : 16 janv. 2011 13:26
par bluesy
T@ngi tu fais fort. :cool:
C'est la période musicale de Prince que je ne maitrise pas, après 1994 : j'avais décroché, moins "touchée" par sa musique.
Je reste subjuguée par la dernière vidéo (2004) avec Chance Howard au chant sur "No Diggity" : mortelle cette version, so Funky. :yeahhh: :afro:

New Power Generation

Posté : 16 janv. 2011 14:08
par t@nGi
Merci à tous les deux :P

Oui, la reprise de No Diggity est balèse, du grand art. J'adore Mike Scott et Chance Howard.

Pour Gold Nigga, je crois que la seule autre info à savoir est qu'il a aussi été vendu dans les boutiques officielles NPG Stores. Il mériterait une réédition car c'est vrai que c'est un bon album, bien meilleur que Love Symbol enregistré avec la même formation. Beaucoup de cuivres et très peu, voire pas de synthés, ça sonne acid jazz.

New Power Generation

Posté : 16 janv. 2011 14:15
par funkiness
pour Gold Nigga, il y a 2, voire 3 versions, avec quelques différences dans la tracklist mais je ne connais pas le détail, c'est à ça que je faisais allusion.

New Power Generation

Posté : 16 janv. 2011 14:22
par t@nGi
Ah exact, je me souviens de ça. Le site spécialisé Calhoun Square devait très bien détailler tout ça dans le temps, mais depuis son passage en format blogue, la revue discographique est quasiment vide :
http://onenation.free.fr//index.php?page=les-albums-2

Ok pour un sujet dédié, j'y réfléchis.

New Power Generation

Posté : 16 janv. 2011 16:18
par SlyStoned
Allez, un extrait de Prince, le dictionnaire, et de la page dédiée à Gold Nigga rien que pour Funkology.

Gold Nigga
(NPG Records)
Date de sortie : juillet 1993

« Gold Nigga Pt. 1 »
« Guess Who’s Knockin’ »
« Oilcan »
« Segue »
« Deuce & A Quarter »
« Segue »
« Black M.F. in The House »
« Gold Nigga Pt. 2 »
« Segue »
« 2gether »
« Segue »
« Call The Law »
« Johnny »
« Segue »
« Gold Nigga Pt. 3 »

Gold Nigga est l’un des trois albums attribués au NPG. Sa version originale est l’un des collectors les plus recherchés de Prince, car elle n’était pas amputée du deuxième morceau, « Guess Who’s Knockin’ », qui « empruntait » son refrain au « Let’Em In » des Wings de Paul McCartney... Gold Nigga n’a jamais été vendu régulièrement dans le commerce, Warner Bros. ayant refusé de le distribuer. Prince en a donc écoulé des copies pressées at home sur les stands merchandising de sa tournée européenne de 1993 (le Act II Tour) et dans son NPG Store de Minneapolis...

New Power Generation

Posté : 16 janv. 2011 17:00
par funkiness
ah ben voilà !

quand tu dis original, tu veux dire première édition ?

il y en 2 ou 3 au final ? j'ai cru en voir 3 dans un listing

New Power Generation

Posté : 17 janv. 2011 09:47
par SlyStoned
À ma connaissance, il n'existe que deux versions : celle qu'on pouvait acheter sur les concerts (avec le fameux morceau retiré plus tard) et l'autre, censurée, vendue au NPG Store de Minneapolis.
Toutes les réponses à tes questions se trouvent dans Prince, le Dictionnaire, 24 euros dans toutes les bonnes librairies :cool:.

NEW POWER GENERATION

Posté : 18 janv. 2011 15:51
par Wonder B
J'aimerai bien gauler Gold Nigga un jour... :(

New Power Generation

Posté : 18 janv. 2011 19:12
par SlyStoned
Perso, je trouve Exodus plus réussi que Gold Nigga. Tony M, le rappeur en carton, c'est vraiment pas possible...
Exodus, c'est L'album P. Funk de Prince. Et en plus il est sorti (brièvement) en France à l'époque.

New Power Generation

Posté : 18 janv. 2011 19:58
par t@nGi
Je suis moins sévère que toi quant à Tony M. mais je confirme qu'Exodus est un meilleur disque (cf vidéo "Count the days" ci-dessus), dommage que ses 9 titres soient noyées au milieu de 10 interludes.

New Power Generation

Posté : 19 janv. 2011 20:03
par Sista Pat
funkiness a écrit :t@ngi, tu déchires ! :happyboy:
Carrément !!!! :mrgreen: