Keith Sweat - Make It Last Forever

[Jean]

Keith Sweat - Make It Last Forever (Elektra/Vintertainment 60763-1, 1987)



Titres

A1 Something Just Ain't Right 5:22
A2 Right And A Wrong Way 5:17
A3 Tell Me It's Me You Want 4:44
A4 I Want Her 5:58

B1 Make It Last Forever 4:55
B2 In The Rain 5:42
(Tony Hester)
B3 How Deep Is Your Love 4:47
B4 Don't Stop Your Love 6:12

Crédits

Keith Sweat : chant, chœurs (A1, A3 à B4), séquenceur batterie
Teddy Riley : séquenceur batterie (A1 à B3), claviers, chœurs (A4, B3)
Jacci McGhee : chant (B1)
Cliff Branch (A2), Rahiem LeBlanc (A2, B1), George Heylinger (A2, B4), Jacci McGhee (A2, B1, B4), Vivian Sessoms (A2) : chœurs
Fred McFarlane : séquenceur batterie
Jeff Neiblum : séquenceur percussions (B2)
Fred McFarlane : claviers (A3, B4)
Cliff Branch : claviers (A4)

Composition : Keith Sweat (A1 à B1, B3, B4), Teddy Riley (A1 à B1, B3, B4)
Masterisation : Herb Powers Jr.
Production exécutive : Vincent Davis
Co-production : Teddy Riley (A1, A4, B1, B3)
Production : Keith Sweat


Nous sommes en 1987 et un nouveau son qui va déferler sur l’Amérique n’en est encore qu’à ses balbutiements.
L’ambitieux et jeune producteur Teddy Riley, tout juste 20 ans à l’époque, qui a déjà fourbi ses armes avec le groupe Kids At Work (un album en 1984), s’associe au chanteur harlémite Keith Sweat, 26 ans, auteur de quelques singles, qui partage son temps entre performances dans les night-clubs de la grosse pomme et le marché des matières premières de Wall Street où il travaille pour boucler ses fins de mois.

Ce premier LP sur Elektra va vite se révéler un coup de maître : porté par le #1 aux charts RNB, « I Want Her » et le # 2 « Make It Last Forever », il est certifié triple platine.

Musicalement, l’album, sur lequel on trouve la participation de l’ex-membre du groupe GQ Emmanuel "Rahiem" Leblanc, est une authentique réussite. Les arrangements synthétiques et dépouillés de Riley s’associent parfaitement au timbre suave de Sweat aussi bien sur les titres club comme le manifeste NJS « I Want Her » ou la bombe de l’album « Don’t Stop Your Love », que sur le mid-tempo « Something Just Ain’t Right », sans oublier les ballades « Make It Last Forever », « How Deep Is Your Love » ou « Tell Me It’s What You Want » sur lesquelles Sweat s’inscrit dans la tradition des grands crooners soul.

L’année suivante, Riley fonde le groupe Guy, et continuera son association fructueuse avec Sweat (qui, au sommet de la gloire, fait un cameo dans le film culte New Jack City en 1991), sans vraiment atteindre la quintessence de cet album qui se présente avec le recul comme le coup de starter et une pierre angulaire du New Jack Swing.


I Want Her



Don't Stop Your Love



Something Just Ain't Right



Make It Last Forever



How Deep Is Your Love



Tell Me it's What You Want



I Want Her Live feat; Teddy Riley



Don't Stop Your Love feat. Teddy Riley



Something Just Ain't Right feat. Teddy Riley



Make It Last Forever Live



How Deep Is Your Love Live

Sujet publié il y a quelques années sur groovediggers : http://groovediggers.blogspot.fr/2010/0 ... er-lp.html

[doud94]

Un des meilleurs albums de la fin des années 80, il n'a pas quitté ma platine pendant plusieurs jours lors de sa sortie !

[funkiness]

On est quand même très loin du New Jack lambda, c'est presque de la modern soul ce LP... Et il est top, je veux bien l'admettre.

[christian]

Bon comme quoi les goûts hein , à force que Jean me dise que c'était un TOP, j'ai fini par vérifier en le réécoutant, mais pour moi c'est justement TROP 'sweet', pour moi ce disque ça serait plutot les prémices du R'n'B que celui du New Jack Swing, pas le même impact que le 1er LP de Guy , qui là lançait vraiment le genre.

Ou alors il testait et cherchait de nouvelles sonorités, mais l'aboutissement c'est plus 88 je trouve.

[Jean]

C'est sûr que ce n'est pas un album complétement New Jack, mais la coutume est de dire que c'est le premier, parce que "I Want Her" est le premier tube vraiment New Jack. Si vous en trouvez un antérieur, je suis preneur... Il y en a qui disent que Control de Janet Jackson, c'en est déjà, à cause de la prod Jam & Lewis. Je ne suis pas vraiment d'accord, il a certainement eu une influence sur Riley, mais pour moi on n'y est pas encore. Pareil pour le premier album de Bobby Brown, qui sort en 86, comme Control.

Quant au côté sweet, c'est clair que Keith porte bien son pseudo (en fait, son vrai nom est Keith Crier et puis "sweat", c'est plutôt sueur en anglais ). Maintenant, je pense qu'il s'inscrit dans la tradition des grands crooners, et qu'il n'a jamais prétendu à plus que cela. Ce qui ne l'a pas empêché de faire des titres qui bougent.

[christian]

Comme tu dis qu'il s'appelle en réalité Keith Crier, la rumeur qui court comme quoi Keith Sweat et Keith 'Sabu' Crier de GQ seraient la même personne serait donc plutôt vrai ? Des gens m'ont confirmé que oui et d'autres que non. Alors ?

[funkiness]

Il va falloir ajouter fin 80's dans le titre de la section.

Il faut que je "nettoie" et harmonise les crédits, quel foutoir avec ces copier-coller !

[Jean]

Ah tu as édité... je m’apprêtais à répondre.

Oui on peut discuter de la section appropriée pour le New Jack Swing, si on s'en tient à la frontière 80/90, ça ne colle pas puisque la plupart des artistes sont à cheval sur les deux, comme le style musical d'ailleurs.
Cas d'école...

Intuitivement on pourrait aussi penser que l'endroit idoine est ici.
Après si je suis cohérent avec la thèse que je développe dans le sujet sur Tashan, ça ne me gênerait pas de tout passer dans "Boogie years", justement parce que je trouve que c'est le dernier courant qui n'est pas revival.

L'un ou l'autre peu importe, je pense qu'il ne faut pas séparer. Pour des ajouts dans le descriptif des sections, je pense que l'essentiel est d'ajouter la mention "New Jack Swing" à coté des autres styles, en tout c'est ce qui me semble le plus cohérent. Si tu ajoutes fin 80 dans la section revival, il y aura forcément des cas de figure où ça prêtera à débat. Si NJS est mentionné en 80 ou en 90 ça semble suffisamment clair.

Pour les crédits, j'ai recopié discogs pour les titres mais j'ai dû voir ailleurs pour le reste car discogs était peu disert. Désolé... Mais si tu regardes bien ça se complète.

Comme tu dis qu'il s'appelle en réalité Keith Crier, la rumeur qui court comme quoi Keith Sweat et Keith 'Sabu' Crier de GQ seraient la même personne serait donc plutôt vrai ? Des gens m'ont confirmé que oui et d'autre que non. Alors ?

Oui moi-même je suis un peu perdu dans cette histoire. Sur certains sites, il est mentionné que son nom est Keith Crier, sur d'autres non. J'ai peut-être été un peu catégorique. Ce qui est sûr, c'est que Keith Sweat à participé aux derniers singles de GQ. Et que Rahiem Leblanc participe à son album. Je crois que Sabu Crier est son oncle, donc si c'est son oncle paternel il y a des chances qu'il s'appelle Crier également.
Mais il me semble que ce sont bien deux personnes différentes.

[funkiness]

Ah tu as édité... je m’apprêtais à répondre.

Comme d'hab, tu provoques un petit changement "structurel" Je vais me ranger à ton avis. On va laisser le NJS dans le Revival puisqu'il y en a pas mal dans les 90's et que ça tranche quand même avec le boogie.

Pour les crédits, j'ai recopié discogs pour les titres mais j'ai dû voir ailleurs pour le reste car discogs était peu disert. Désolé... Mais si tu regardes bien ça se complète.

Oui mais ça ne correspond pas du tout à la formule de présentation, qu'on a décidé d'unifier.

[funkiness]

Il est énorme cet album. Soulful à mort, bien qu'il n'y ait pas de vrais instruments de musique. C'est à cela d'ailleurs qu'on peut mesurer le talent de tel ou tel producteur de cette époque. Les meilleurs réalisaient l'exploit, comme ici, de produire de l'émotion et du groove avec des synthé et des séquenceurs. Personnellement, je ne m'en plains pas puisque mes oreilles apprécient. Mais je comprends aussi ceux d'entre nous que de tels procédés hérissent...

Crédits "nettoyés" et harmonisés ! Qu'en pense-tu Jean ?

[kata]

Jean ou la confusion dans la clarté, c'est beau

[funkiness]

Jean ou la confusion dans la clarté, c'est beau

C'est une jolie formule, mais Jean a souvent raison. Pour l'emplacement de ce disque, il m'a convaincu. Comme il n'y a sur ce LP que des séquenceurs et des synthé, on n'est plus vraiment dans l'esprit 80's, ça annonce autre chose.

Pour les crédits, je ne peux pas demander à tout le monde d'être aussi psychopathe que moi

[kata]

La confusion dans la clarté - Charles Denner - L'aventure c'est l'aventure.

[Jean]

La confusion dans la clarté - Charles Denner - L'aventure c'est l'aventure.

Un de mes films fétiches

Crédits "nettoyés" et harmonisés ! Qu'en pense-tu Jean ?

C'est nickel
Mais quel boulot....